24/11/2015
Brigitte HANDLEY
Brigitte HANDLEY And The DARK SHADOWS : « Identity »
( Démo-K7 / 2006 / Australie )
« True australian goddess rockapsychobilly » qu’il est écrit sur la pochette… aber so, ne vous fiez pas à l’appellation, on est ici plus proche du « HORROR PUNK », du GARAGE ROCK ou de groupes à la FUZZTONES que du Psychobilly !!!…
Brigitte et ses 2 jolies comparses naviguent ici entre un Horror Punk acidulé (Alien Movies, Sleeping with the Vampire, les titres parlent d’eux-même ! ), tirant parfois sur la « Surf Music », et un Rock Garage éthéré et mélodique donnant l’impression d’entendre une version féminine des FUZZTONES ou des SCREAMING TRIBESMEN… voire d’ ELASTICA !!!!!…
On est ici plus proche d’un The CRAMPS « claviérisé » ou d’un Dave VANIAN que des MISFITS quoi… pour tout vous expliquer !
J’adôôôôôôôôre… French tape edit 2008 ( Maltkross ) du MCD sorti en 2006.
Only for the real Rock n’ Roll Maniacs !!!!!…
Tape / K7 - 5 titres - 20 mns : 3 €uros !!! / disponible.
17:19 Publié dans Punk Rock, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brigitte handley, brigitte handley and the dark shadows, horror punk, garage rock, the screaming tribesmen, australie, rock australien
19/06/2015
Bucquoy & Hernu / Alain Moreau (Vol.4) : La double lune de Berlin
Bucquoy & Hernu
Alain Moreau (Vol.4) : La double lune de Berlin
Alain Moreau, policier à Bruxelles… des enquêtes où fantastique totalement déjanté (voire « halluciné ») et univers punk s’entremêlent… un style et des ambiances très années 80, dans l’esprit des grandes heures du mythique Métal Hurlant ! SEX, drugs & Rock’n’Roll !
Ansaldi éditions, E.O 1987.
Dernier tome d’une série numérotée 0 à 4 / B.D pour adultes.
21,5 x 29,2 cms – 48 pages / 44 planches – 350 grammes.
Etat = deux marques/traces de manipulations et/ou stockage en haut de premier plat (discrètes néanmoins, du genre qui ne se voient qu’en « lumière rasante » !) et c’est à peu près tout ce qu’il y a à signaler ! Tranche parfaite, intérieur parfait, plats bien brillants, un bel exemplaire… tout à fait bon pour le service !
>>> 5 €uros. / disponible.
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La série : http://www.bedetheque.com/serie-2065-BD-Alain-Moreau.html
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Quelques avis, pêchés sur la Bdthèque...
> http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=271&action=6
(…) Une violence crade et malsaine dans une Belgique décadente peuplée d'une faune constituée de prostituées, de bandes de motards, de voyous, de punks, de trafiquants et de rebuts de l'humanité prêts à tout pour survivre.
Quand j'ai vu ça, je n’en croyais pas mes yeux, je me demandais comment ça pouvait exister, et en même temps, j'étais un peu amusé par cet aspect très anti-politiquement correct (…) le dessin de Hernu est d'une rare violence, avec des couleurs agressives au service d'histoires dures et provocantes, avec une succession de séquences très crues qui s'interdit toute censure.
C'est dévastateur, trash, par endroits dégoûtant, ça va très loin... même Ranxerox n'est pas autant azimuté, et pourtant, ce n’est pas non plus une lecture d'enfant de chœur.
Je ne peux pas dire que j'aime ce style de Bd, même graphiquement, car le dessin n'est pas joli, mais ça surprend (…) de la pure provoc, au ton dérangeant, réservé à un lectorat averti.
Le problème c'est de les trouver... même en bouquinerie, je crois n'en avoir jamais vu ; j'ai pu les lire parce qu'un voisin me les a prêtés, et il y tient, le bougre... (Agecanonix)
Le dessin est classique, à la limite du trait naïf parfois, et les couleurs sont plutôt vives. Ce qui crée un décalage intéressant avec le propos nauséeux souvent. Cette dichotomie entre l'histoire et le dessin renforce le sujet traité. L'atmosphère devient tendue et ne lâche plus le lecteur qui se fait prendre par ce trait simple, pour mieux l'amener dans les bas-fonds de l'humanité. (yann75000)
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"Alain Moreau", une bd difficilement trouvable, qui n'est plus éditée et qui mériterait d'être rééditée. Mais qui ne le sera probablement jamais.
(…) Un dessin "daté" qui s'améliore d’album en album pour atteindre dans le quatrième tome, une certaine "beauté" (terme tout relatif, encore plus ici). Un scénario résolument original, provocateur, gore et pornographique. Et là aussi ça va crescendo jusqu'au quatrième tome où on imagine mal comment les auteurs pourraient aller plus loin.
Âmes sensibles, abstenez-vous. C'est d'un cynisme assez désespérant. Et d'une très grande violence : foetus arrachés vivants du ventre de leur mère, castration et j'en passe…
Je comprends que l’on puisse trouver ça totalement abject. Mais (…) tout cela est traité de manière tellement viscérale et absurde que ça prend aux tripes. Il y'a des moments de rare félicité dans ces albums, des moments où ça décolle vraiment, des passages totalement fous où l’on est littéralement emporté par la verve cynique, surréaliste et anarchisante de Bucquoy. Et ce malgré certaines maladresses narratives qui confèrent pourtant à l’ensemble une espèce d’aura « trash » pas désagréable.
Ce que j’aime le plus, c’est le caractère toujours incongru de ces histoires. Rien n’est expliqué jusqu’au bout, une bonne part est laissée à l’interprétation et à l’imagination du lecteur.
C'est à lire… j'ai rarement vu ça en bd, à part peut-être le "Gilles Hamesh" de Jodorowsky.
(ArzaK)
15:00 Publié dans Bandes dessinées, Bandes dessinées érotiques, Fantastique / Horreur, Punk Rock | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jan bucquoy, marc hernu, alain moreau, la double lune de berlin, la double lune, b.d, bande-dessinée, punk, gore, ultra-violence, déglingue, années 80
01/08/2014
Un petit point sur...
Un petit point sur : …
(Cliquez sur les mots en bleu pour savoir ce qui est toujours disponible… et ce qui n’est l’est plus)
Avant d’en remettre une couche !
18/07/2014
In Memoriam : Tommy Ramone
Tommy Ramone
( 29 janvier 1949 / 11 juillet 2014 )
10:47 Publié dans In Memoriam, Punk Rock | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : in memoriam, tommy ramone, the ramones, punk rock
18/09/2013
Pure White Noise
The STOOGES
« 1969 … Un an de plus pour toi et moi… Une autre année sans rien à foutre »…
Une rythmique à la fois lourde et syncopée… un riff aigre… une guitare saturée de fuzz et de wha-wha qui égraine d’improbables solos torturés et lancinants ; une voix qui se déchire et s’écorche d’elle même ; le premier titre du premier album des STOOGES parcourt d’entrée la highway qui mène de l’ennui au désespoir… et du désespoir à la HAINE !!!
Un glaviot qui plante le décor et vous fait immédiatement comprendre qu’Ann Arbor, banlieue de Detroit, n’est pas le genre de port de plaisance dans lequel vous irez passer vos vacances !?! Une remontée de bile acide qui vous fait immédiatement comprendre que cet album va cogner là où ça fait mal… que ces mecs là sortent leurs flingues dès qu’ils entendent parler d’Art et de Poésie !!!
Les STOOGES ne font pas du Rock… Les STOOGES ne font pas du Métal… Les STOOGES vomissent ce qu’IGGY appelle du « Pure White Noise » !
Du « bruit blanc » de p’tits white boys cradingues, boutonneux et dégénérés élevés à l’ombre du béton et des éjacs de ruelles sordides… le râle d’agonie d’une génération qui ne gueule pas encore « No Futur » mais sait qu’elle n’a déjà plus de présent !!!
Et tandis que la terre entière se vautre dans la boue des festivals hippies et scande « je veux être ton frère »… l’Iguane, lui, éructe son célèbre « I wanna be your Dog » (Je veux être ton chien !?!) aux senteurs de backroom pisseuse.
« 1969… Un an de plus pour toi et moi… Une autre année sans rien à foutre »…
Sweet Smoke… Just a Poke… tandis que les adeptes du « Flower Power » cherchent à « ouvrir les portes de la perception », les STOOGES « tombent » tels de lucifériens archanges des hauteurs de paradis artificiels qui ne sont pour eux que sordides défonces et bouillonnements infernaux sur miroirs d’acier de petites cuillères sales. Les STOOGES « tombent » et nous lèguent « We will Fall »… ou dix minutes et quinze secondes d’un désespoir musical sans équivalent !!!
Une sombre incantation à faire passer le « The End » des DOORS pour une bluette Disco… une mélopée funèbre où se greffe un violon agonisant à la lutherie rongée de moisissures ichoreuses… une noirceur terrifiante… absolue… qui renvoie toute la scène « pseudo-prosaco-dépressive » actuelle à la colonie de vacances pur scouts dont elle n’aurait jamais du sortir !
Beau comme le marbre translucide et veiné de bleu du bras où s’enfonce l’aiguille…
Plus sombre encore que ces nuits étouffantes où l’on tremble et claque des dents en attendant la délivrance du Brown Sugar…
Plus sombre que ce monde que nulle gaieté ne vient jamais éclairer.
Coz’ there’s no fun here babe… NO FUN !!!…
« Pas de plaisir à être tout seul… pas de plaisir à faire l’amour with nobody else » !
« No Fun » et son rythme rampant, presque sensuellement ophidien…
« No Fun » et son solo bluesy virant à la pure déjante tandis que l’Iguane, sous trip, laisse peu à peu son chant se muer en hurlements de possédés en manque…
L’hymne de tous ceux qui n’ont que la haine et l’ennui pour seules compagnes ; le « Born to be Wild » de ceux dont les « grands espaces » se limitent aux terrains vagues bordant la cité !!!
Oh « Ann »… qu’as-tu fait de moi !?!?…
Et puis 1970…
Un an de plus pour toi et moi…
1970… Et un autre album gravé à même les murs lépreux de la « Fun House »… à même les murs de cet asile aliénant que peut être un cerveau-phalène se cramant à la flamme de la folie.
« Fun House » : ou l’album ultime et définitif de la déglingue électrique !!!
« Fun House »… et ce « T.V Eye » halluciné qui s’enroule autour de toi comme un barbelé rouillé mis sous tension…
« Comme si chaque seconde d’existence se métamorphosait en porte d’un dangereux slalom contre la mort… comme s’il fallait à chaque instant choisir entre tuer à coups de riffs ou être tué par l’ennui qui ronge !?! », écrivait Jean-Luc Manet dans un très bel article consacré aux STOOGES et figurant au sommaire d’ENFER MAGAZINE de Février 85.
« Comme si chaque seconde d’existence se muait en une éternité de souffrance ! », serais-je pour ma part tenté d’écrire. Car si le premier album éponyme n’était que mal-être et sourde haine… ce « Fun House » laisse, lui, éclater la rage et la douleur !…
Le groupe tout entier est littéralement « en transe », les morceaux n’en finissent plus… se mêlent… s’entremêlent… se détruisent et se dévorent l’un l’autre… et nous conduisent sans coup férir à ces monuments que sont « Dirt » (quatre-cent vingt secondes de souffrances et de jouissances électrico-extatiques !?!) ou « 1970 » (et son final apocalyptique où le saxo de Steve Mc Kay et l’Iguane vomissent conjointement leur folie), ces MONUMENTS que sont « Fun House » et « L.A Blues »… deux longs titres enchaînés et treize minutes de pur chaos sonore comme aucun groupe de Métal – tous genres confondus – n’en a jamais déféqué ne serait-ce qu’une bribe !!!!!
Treize minutes d’un long cri de souffrance abyssale et quasi-insoutenable (les écouter d’une traite et à plein volume relève à la fois de la performance mentale et physique !), qui, une fois l’orage passé, te laissent vide et sans âme… cloué au sol par des pointes chauffées à rouge…
Le rouge de cette pochette où IGGY semble s’enfoncer dans la lave de ce volcan qu’est « Fun House »… le rouge de ce sang qui te cogne aux tempes… lorsque après les STOOGES… le silence est encore des STOOGES !!!
Kurgan ( pour FOEDUS AETERNUS Zine )
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The STOOGES : « The Stooges »
( LP - 1969 – Elektra / WEA 42032 )
The STOOGES : « Fun House »
( LP - 1970 – Elektra / WEA 42055 )
14:37 Publié dans Punk Rock, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2012
We're a happy family
11:19 Publié dans Punk Rock, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the ramones