12/08/2016
Chroniques du temps de la Vallée des Ghlomes
« Chroniques du temps de la Vallée des Ghlomes »
Par Godard et Ribera
(Tome 1 sur une série de 4)
Dans ce premier tome, Jean de Beauvallon est en route pour Krokebouh, la capitale du comté, siège du palais impérial, où réside le célèbre chevalier Krucheboll. Ce dernier, grâce à une lettre de recommandation écrite par le père adoptif de Jean, le prendra sous sa protection et l'aidera a réussir dans le monde.
Malheureusement, le père adoptif de Jean ne sait ni lire ni écrire.
Malheureusement le Chevalier Krucheboll a publiquement médit du roi et se voit jeté en prison.
Malheureusement, les rumeurs vont bon train, et le roi est obligé de convenir que son flacon de liqueur de puissance est presque vide. Malheureusement, tous les chevaliers qui pourraient partir en quête d'un flacon neuf sont indisponibles, à part Krucheboll, bien sûr, puisqu'il est en prison. Et malheureusement, Jean de Beauvallon se porte volontaire pour aider le chevalier dans sa quête.
Dargaud, E.O de 1985 – 48 pages
22,5 x 29,5 cms – 350 grammes.
Cote BD Gest’ / Bédéthèque = entre 10 et 15 €uros.
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Chroniques du temps de la Vallée des Ghlomes sur « la bédéthèque » :
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En voilà une histoire idiote et absurde ! Suite au succès du langage vert et grossier de l'héroïne de leur série phare, "Le Vagabond des Limbes", Godard et Ribéra nous servent un conte minimaliste, avec des paires de fesses et de seins à tous les coins de page, et un langage mixé entre le paysan du moyen-age, le Ch'ti, et bien sûr le jargon de Musky, la compagne d'Axle Munshine dans "Le Vagabond des Limbes". Quand à l'histoire, Alexandre Dumas reconnaîtrait sans peine le début des trois mousquetaires, sauf qu'il n'avait pas prévu que de fraîches jouvencelles assailliraient d'Artagnan pour lui tripoter le fond des chausses.
(…) De l'humour, de la satyre, de la jubilation à suivre les aventures de ce géant maigre et de ce petit gros, comme Don Quichotte et Sancho Panza inversés, dans une quête dont tout le monde se moque éperdument. L'important c'est le message véhiculé, la satyre, et la bonne farce contée par l'histoire. (Extrait d’une chronique signée Mike2a (2013) pour coinbd.com)
Une aventure extraordinaire dans un conte (presque) de fées au milieu des ghlomes.
Le but ultime de ce peuple est de vivre heureux, de profiter sexuellement de la vie et de trouver de la potion pour le roi, qui doit faire profiter de ses atouts masculins l'ensemble de son harem toutes les nuits… soit 34 ghlomettes. (Bdtheque)
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Christian GODARD démarre sa carrière dans les illustrés des années 50-60.
Il dessine, sur scénarios de René Goscinny : Pipsi, Jacquot le Mousse et Tromblon et Bottaclou.
Auteur complet, il démarre dans Pilote sa première série d'envergure, Norbert & Kari.
A la fin des années 60 il lance Martin Milan, dans Tintin.
Puis il crée Toupet seul (texte et dessins), en 1965, dans Spirou.
(Il en confiera le dessin en 1987 à Albert Blesteau).
Il écrit pour: Ribera (le Vagabond des Limbes, L'Histoire de France en BD, Les Ghlomes, Le Grand Manque, Le Grand Scandale, Je suis un Monstre, Le Fils de l'Orfèvre) mais aussi Delinx (La Jungle en Folie), Clavé (La Bande à Bonnot, Les Dossiers de l'Archange, Le Bras du démon), Blesteau (Toupet), Achdé (DocVeto), Plumail (Le Cybertueur, Dédales), Widenlocher (Achille Talon a la main verte), Juszezak (Oki) et, pour un collectif (Blanc-Dumont, Bonnet, Mounier, Jarbinet, Moynot, etc...), Une Folie très ordinaire.
Il produit également des sketches, des pièces et livrets pour la scène (Brindamour, Les Camisoles), et écrit des polars : Le Fils du notaire (avec E.Metain), Pavane pour un catcheur défunt, Entre deux eaux...
10:56 Publié dans Bandes dessinées, Bandes dessinées érotiques, Heroic-Fantasy / Fantasy, Humour, perles et "absurderies", Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chroniques du temps de la vallée des ghlomes, b.d, bande dessinée, b.d érotique, godard et ribera, les ghlomes, ghlomes, fantasy, fantasy érotique et déjantée, le vagabond des limbes
05/08/2016
Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »
Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »
Il s'appelait Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion.
Et maintenant qu'il se trouvait sur la Terre Promise, il venait de rencontrer Jean Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de Celui qu'il désirait voir et dont l'image l'avait toujours hanté, bien qu'il fût incroyant. Mais Jean Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si le nom de Jésus-Christ avait été prononcé devant lui pour la toute première fois.
Collection « Les Chefs-d’œuvres de la Science Fiction », Edito-Service Genêve, 1974.
Traduction de Martine Renaud et Pierre Versins.
Préface de Pierre Versins, illustrations de Gil.
Belle reliure éditeur façon cuir (noir) et dorure, avec un premier plat richement orné.
207 pages – 12,5 x 20,5 cms – 285 grammes.
Etat = Excellent ! Quasiment comme neuf !
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Glogauer est un raté chronique : toutes les belles occasions que la vie lui a offertes, il s’est employé à les gâcher avec un acharnement masochiste d’une redoutable efficacité. Pleurnichard, incapable de la moindre action positive, sans cesse occupé à s’auto-analyser et à tenter maladroitement d’attirer l’attention sur lui, il ne suscite aucune sympathie et s’enfonce dans l’échec. Ses seules excuses : il n’a pas eu de père et n’a jamais réussi à capter l’affection de sa mère. Pour lui, ce terrible déficit affectif est lié, sans nul doute, à quelque Faute originelle qu’il a commise, et dont il se châtie par la mortification de la désillusion quotidienne.
Qui dit Faute dit Rédemption : armé de telles idées, Glogauer est mûr pour fricoter avec force sectes et fréquenter toutes sortes d’illuminés. Mais finalement, n’est-ce pas encore la religion du Christ qui répond le mieux à ses attentes ? Dès cette découverte, notre anti-héros devient un véritable obsédé de Jésus. Ecœuré par une dernière trahison amoureuse (dont bien sûr il est en grande partie responsable !), il n’hésite pas à s’embarquer à bord de la machine temporelle d’un bricoleur de génie. Direction : l’an 28 de notre ère. Le but de Glogauer est de rencontrer le Messie et d’assister à la crucifixion, mais à son arrivée, personne n’a entendu parler de Jésus. L’avorton qu’après quelques déboires il découvre à Nazareth chez un charpentier nommé Joseph, époux d’une certaine Marie à la cuisse légère, ne correspond en rien au divin modèle. En revanche, lui, Glogauer, avec son irruption spectaculaire dans un char de feu, ses propos étranges et ses prédictions infaillibles, pourrait très bien faire l’affaire. La dynamique est lancée : Glogauer entre peu à peu dans le rôle du Christ, au point de l’assumer pleinement et de veiller scrupuleusement à la réalisation de tous les événements rapportés par le Nouveau Testament. Jusqu’à...
( Résumé/Extrait d’une chronique signée Robert Belmas )
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Le Christ, vous connaissez ?
Ça m'étonnerait ! Enfin, si vous le dites... Vous savez donc qu'il était juif...
Oui, bien sûr !
...et londonien, né dans la première moitié du siècle dernier — le XX° — connu de l'état civil britannique sous le nom de Karl Glogauer et homosexuel occasionnel. Qu'il arriva donc en Palestine dans les années 30 à bord d'un chronoscape hors d'usage, conformément à la prophétie ainsi que le lui révéla Jean-Baptiste, chef d'une secte essénienne se demandant bien comment il allait pouvoir bouter le Romain hors de Palestine...
Roman iconoclaste par excellence, Voici l'Homme est à replacer dans le contexte historico-littéraire de la fin des années 60. Il est certain qu'aujourd'hui son impact sera moindre qu'à l'époque et pourrait même paraître relativement soft à un jeune public. Par exemple, que le Christ ait eu des relations homosexuelles ne choquera plus de la même manière ; le parfum de scandale s'est évaporé, dissous dans l'évolution des mentalités. Voici l'Homme est donc très proche de la littérature dite générale. Hormis l'outil qu'est le voyage dans le temps, ce n'est pas de la S-F. Construit tout en flashes-back qui promènent le lecteur du passé — le Londres des sixties — au présent — la Palestine de l'an 30 — , c'est un roman facile d'accès, contrairement au cycle « Jerry Cornélius » ou à La Défonce Glogauer, l'autre roman ou Karl apparaît, sans toutefois y être mis en Cène (« Titres SF », Lattès — 1981).
(...) A moins d'être un cul-bénit, il faut lire Voici l'Homme. Le lire pour ce qu'il vaut, bien sûr, mais aussi comme un œil jeté sur son époque, car c'est un témoignage flamboyant de ce qu'a pu être la contre-culture. Un grand Moorcock...
( Résumé/Extrait d'une chronique signée Jean-Pierre LION, parue dans Bifrost N°23 )
Via : http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=8280
17:56 Publié dans Livres, Science-Fiction | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : karl glogauer, jésus-christ, voyages dans le temps, s.f, science fiction, psychologie, michael moorcock, sixties, seventies, contre-culture