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23/04/2015

Pratt & Manara : L’été indien

 

Pratt & Manara : L’été indien

 

Présentation éditeur [(c) Casterman] :

Massachusetts, 1625, le viol d’une jeune femme rompt l’entente entre Colons et Indiens.
Sur les dunes, au bord de la mer, commence l’été indien. Deux jeunes Indiens rencontrent la belle Shevah, la nièce du révérend Black. Après une petite lutte, ils finissent pas la violenter.
Caché dans un fourré, le jeune Abner abat les deux hommes et ramène la jeune fille dans la maison isolée où il vit avec sa famille. Mais les choses commencent à s’emballer, les Indiens veulent se venger de la mort des deux jeunes hommes.

 

Note de K :

Est-il vraiment besoin de présenter Hugo Pratt ?

Le conteur aventurier, poète, soldat à 13 ans et passionné d’ésotérisme… l’Umberto Eco de la BD italienne, père du sergent Kirk, de Corto Maltese et de son ami Raspoutine… l’homme qui dit un jour, en parlant de lui-même : « j’ai treize façons de raconter ma vie et je ne sais pas s'il y en a une de vraie… ou même si l’une est plus vraie que l’autre ».

Est-il vraiment besoin de présenter Milo Manara ?

Le roi de l’érotisme en ligne claire… le dessinateur de génie, tout aussi sulfureux qu’engagé… capable de donner vie (d'un Déclic) aux plus célèbres personnages de l’histoire de France… d’adapter à volonté Boccace et Fellini ou de mettre en images la sublime folie de Jodorowsky. 

Est-il besoin de vous dire ô combien cet album, né de la rencontre de ces deux légendes, est tout simplement magnifique… et purement incontournable !?!  

 

Edition originale de janvier 1987.

148 pages / 143 planches – 23 x 30,5 cms – 920 grammes. 

 

Etat = Excellent ! Ne serait-ce un très léger « jaunissement » (2 mm), dû à la poussière, en haut de reliure et jaquette… il serait quasiment comme neuf !

Jaquette vierge de toutes traces, reliure, tranche et intérieur en parfait état… un exemplaire que j’estampille comme « très bon » sans hésiter une seconde ! 

 

>>> 17 €uros. / Vendu ! Réf. indisponible.

 

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Ailleurs, et pour cette édition originale (cotée 18 €uros sur le BDM, estimée entre 15 et 20 €uros par la Bédéthèque) = de 15 à 22,80 €uros sur Priceminister (un ex. à 13 €uros, mais avec des » traces d’usure » au bas de la reliure) / De 15 à 26 €uros sur Amazon.fr (un ex. « acceptable » à 9,80… mais au vu la description, cet acceptable relève, pour moi, du « moyen moins » assuré !)

 

27 €uros, pour une ré-édition de 2010, neuve, chez Casterman.

 

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Quelques chroniques parues sur la bédéthèque :

http://www.bedetheque.com/BD-Un-ete-indien-3709.html

 

D’autres chroniques, images, etc… :

http://www.sceneario.com/bande-dessinee/un-ete-indien/un-ete-indien/2909.html

http://bd-girls.mon-oueb.com/belles/phillis/index.phtml

http://www.babelio.com/livres/Pratt-Un-ete-indien/20329

 

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07/03/2012

MANARA : Le déclic – L’intégrale

 

Mars... mois du collector !

 

MANARA – Le déclic

L’intégrale de chez intégrale !

 

MANARA : Le déclic – L’intégrale

Les 4 tomes / volumes de la cultissime B.D érotico-pornographico-déjantée du grand Milo réunis en seul et gros pavé de 225 pages de sexe pour le moins débridé.

Absolument incontournable pour tout amateur de « bulles » sentant le souffre !!!…

L’Echo des savanes / Albin Michel

Edition originale de 2002 / 32 x 24 cms / 225 pages.

Nickel / Comme neuf !

>>> http://www.bedetheque.com/serie-68-BD-Declic.html

( Ailleurs = entre 25,20 et 49,99 €uros sur priceminister / 28,50 €uros sur decitre.fr )

+

CLICK : Florence GUERIN dans le film « Le déclic »

Livre de photos érotiques de l’actrice Florence Guérin, tirées de l’adaptation cinéma du Déclic de Milo Manara. Editions Carrere / E.O 1984 / 30,5 x 24,5 cms / 74 pages.

Haut et bas de tranche + coins abîmés ( traces de choc, frottements ) ainsi que marques d’usages et manip’ sur plats… mais l’intérieur nickel.

Moyen pour l’extérieur / très bon pour l’intérieur.   

( Ailleurs = 13 €uros sur priceminister état moyen / 12 €uros sur abraxas-libris.fr )

 

Les 2 volumes ( poids total = 2020 grammes ) pour : 25 + 10 = 35 €uros. / Vendus !

 

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>>> http://fr.zizki.com/comics/Milo+Manara/

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18/01/2012

MANARA & FELLINI : Voyage à Tulum

 

Milo MANARA & Federico FELLINI : « Voyage à Tulum »

 

Voyage à Tulum est une adaptation en bande dessinée d’un projet de Federico Fellini non abouti au cinéma mais qu’il avait publié en feuilleton en 1986 dans le journal italien Il Corriere della Sera avec, déjà, des illustrations de Milo Manara.

Le film aurait dû raconter le voyage entrepris par Fellini au Mexique à la rencontre des sorciers yaquis, de tradition toltèque, avec l’anthropologue Carlos Castaneda comme guide, mais rien ne se passe comme prévu. Castaneda ne se présente pas au rendez-vous fixé par le producteur. Fellini y rencontre entre autres Alejandro Jodorowsky et Jean Giraud alias Moebius. C’est cette aventure très mystérieuse, à la frontière du paranormal, que narre avec humour la bande dessinée de Manara. Fellini y est remplacé par Snaporaz, son alter ego à l’effigie de Marcello Mastroianni. À ce récit, le cinéaste ajoute une sorte de prologue à Cinecittà avec des personnages complètement étrangers à l’histoire initiale et qui font quand même le voyage avec lui. L'ouvrage comporte également deux récits complets de Manara évoquant l'univers de Fellini, des dessins ainsi que des propos des deux auteurs.

 

Casterman – Edition originale de 1990.

123 pages – 30,5 x 23 cms – 955 grammes.

Quelques ( inévitables mais infimes ) marques de frottements sur l’arrière de la jaquette de protection et un tout petit choc en bas de tranche… mais l’ensemble est quasi-parfait et en très très bon état, nickel : 15 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.

 

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Ailleurs = entre 14 et 20 €uros sur Amazon.fr

19,91 €uros sur bdnet.com

De 14,95 à 20,90 sur Priceminister.

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Fellini a voulu voir Tulum

 

Dans les années 1980, le cinéaste italien avait fait un voyage au Mexique dans l’idée de tourner un film inspiré des écrits de Carlos Castaneda. Le film n’a jamais vu le jour. Les raisons ? Aussi ésotériques que les livres de l’anthropologue péruvien.

 

Octobre 1984. Federico Fellini reçoit un coup de téléphone alors qu’il se trouve sur un plateau de Cinecittà, en pleine préparation de son film Ginger et Fred.

— Carlos est ici. Tu veux le voir ?

 

Cela fait quinze ans que Fellini cherche à rencontrer Carlos Castaneda. L’auteur de L’Herbe du diable et la petite fumée (1968), Voir (1971) et Voyage à Ixtlan (1972), des livres publiés dans le monde entier, qui suscitent curiosité et admiration. Il révèle dans ces ouvrages une part de la sagesse d’un supposé Indien Yaqui se présentant sous le nom de don Juan Matus, qu’il aurait connu dans le désert de Sonora, lors d’une enquête menée dans le cadre de ses études d’anthropologie à l’université de Californie. Ce sorcier, comme l’affirme Castaneda dans son récit à la première personne, l’aurait pris comme apprenti et lui aurait révélé les préceptes ancestraux de son peuple, les effets psychotropes du peyotl et les puissances surnaturelles que les hommes pouvaient parvenir à dominer. Fellini a le projet de réaliser un film inspiré des livres de Castaneda, mais il n’a pas trouvé le moyen d’en acquérir les droits.

Quelques années plus tard, en 1988, dans le défunt hebdomadaire L’Europeo, il racontera cette rencontre nocturne avec Castaneda dans un hôtel de Rome : « A l’heure dite, j’ai vu arriver un homme petit, trapu, brun : un Sicilien, un gros Sicilien avec des dents blanches brillantes, aux manières affables, cordiales. Quelqu’un de très jovial : aucun trait romantique qui puisse évoquer un quelconque envoûtement. Le sourire du Mexicain [ en fait Castaneda était péruvien ], qui fait penser aux Calabrais, aux Napolitains, les cheveux ondulés et brillants, les sourcils très noirs, l’œil un peu globuleux, mais affable, curieux. Un regard touchant, un côté convivial et tactile, une manière de s’assurer que vous êtes là et que les autres sont ici avec vous. « My dear friend. » Cher ami ! Nous nous sommes donné l’accolade. »

 

D’autres metteurs en scène, comme Alejandro Jodorowsky, avaient tenté en vain de réaliser un film inspiré de l’oeuvre de Castaneda. Apparemment, l’écrivain avait choisi Fellini, et vice-versa. A Rome, ils se voient plusieurs fois. Castaneda, tel un oracle, insistait sur le fait que le moment était propice pour faire le film. Il voulait convaincre Fellini de tourner au Mexique, alors que ce dernier disait qu’il pouvait réaliser des décors de paysages mexicains à Cinecittà. Ce sera leur premier désaccord. Le cinéaste le présente à son producteur, Alberto Grimaldi. Fellini veut remettre à plus tard la rencontre, parce qu’il est sur le point de commencer le tournage de Ginger et Fred, mais Castaneda l’en empêche : il lui dit que le rendez-vous suivant doit avoir lieu immédiatement à Los Angeles.

Le voyage est financé par Grimaldi, en 1984, mais Fellini ne tournera jamais le film. De retour à Rome, le cinéaste raconte à ses amis que Castaneda s’est volatilisé, mais que lui et ceux qui l’accompagnaient viennent de vivre un voyage étrange, ponctué de messages anonymes [ trouvés dans les chambres d’hôtels ], de coups de fil menaçants, de signaux ésotériques. La légende noire de ce film non tourné se cristallise en 1986, quand le Corriere della Sera publie, sous le titre Viaggio a Tulun (sic), un scénario que le cinéaste a écrit en collaboration avec son scénographe Tullio Pinelli, accompagné d’illustrations de Milo Manara. Le quotidien présente le texte comme un scoop sur ce que va être le prochain film de Fellini. Le scénario raconté est inquiétant, mais le message sur lequel il se termine l’est plus encore : « Les faits ici présentés se sont produits dans la réalité. »

 

(…)

 

Dans les dernières années de sa vie, Fellini n’est pas parvenu à réunir les fonds pour faire le film et il a transformé en bande dessinée, avec des dessins de Milo Manara, le scénario qu’il n’avait pas pu porter à l’écran. Viaggio a Tulum est paru en 1990 chez Rizzoli [ et en France chez Casterman, sous le titre Voyage à Tulum ], Manara en a fait une histoire érotique, où Fellini, qui apparaît dans certaines planches, est figuré parfois sous les traits de Marcello Mastroianni. La réalisation de la bande dessinée a été menée tambour battant : Fellini donnait les ébauches à Vincenzo Mollica [ ami de Fellini, spécialiste de la BD et critique de cinéma, qui a fait se rencontrer Manara et le cinéaste ] et celui-ci les envoyait par fax à Manara, qui se trouvait à Vérone. Mais le sortilège mexicain continuait d’opérer. Ils se sont mis à recevoir d’étranges appels téléphoniques. « Ils voulaient savoir ce que nous faisions. C’était un groupe italien lié aux expériences de Castaneda, c’est-à-dire à son mode de pensée. »

Si, dans un premier temps, Fellini a prévu que le personnage de Carlos Castaneda figurerait dans la bande dessinée, ces appels anonymes l’amènent à y renoncer. Il modifie le début de l’histoire en la rendant bien plus surréaliste, ce qui n’est pas pour déplaire à Manara : plus qu’un rêve, la BD serait un grand cauchemar allégorique sur l’apocalypse du monde telle qu’ils étaient en train de la vivre.

Fellini a toujours pensé que son projet cinématographique sur les livres de Castaneda avait sans doute irrité et inquiété certaines personnes, qui devaient appartenir à une sorte de secte dont dépendait certainement l’anthropologue. En somme, d’après lui, les menaces provenaient d’une organisation dépassant la personne du mystérieux écrivain. Et comme le cinéaste était très superstitieux, il a préféré ne pas porter cette histoire à l’écran.

 

(…)

 

Fellini avait beaucoup de points communs avec Castaneda. L’un comme l’autre étaient capables de changer le regard des autres. Egocentriques, ils faisaient tous deux l’objet d’un culte et n’avaient pas leur pareil pour raconter des histoires auxquelles ils finissaient par croire eux-mêmes. Et c’est avec un art consommé qu’ils inventaient leur propre personnage et construisaient une sorte de mythologie d’eux-mêmes.

Fellini ne s’est peut-être jamais rendu compte que, à l’égal de Mastroianni dans la BD de Milo Manara, il avait été lui-même sans le savoir le personnage d’un film. Un film dont Castaneda tirait les ficelles. Mais on peut aussi imaginer qu’en grand visionnaire qu’il était, le cinéaste ait compris dès le début la manipulation de Castaneda et s’en soit servi pour que nous soyons tous les acteurs éternels du film qu’il n’a jamais tourné.

 

http://www.courrierinternational.com/article/2011/05/19/fellini-a-voulu-voir-tulum 

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29/12/2011

MANARA - ALMODOVAR

 

Milo MANARA et Pedro ALMODOVAR : « Le feu aux entrailles »

 

80 pages / couverture cartonnée + jaquette couleur

Editions La Sirène / 1992 / 555 grammes / 25 x 20 cms.

Quelques infimes ( très infimes ) marques de manipulation et stockage sur la jaquette…

Sans quoi il est nickel / comme neuf !

>>> 16 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.

 

« Toute ma vie j'ai travaillé avec et pour les femmes, et je ne suis jamais parvenu à les connaître. J'ai découvert une seule chose: blondes, brunes, rousses, petites ou grandes, toutes les mêmes. Des garces. Cependant, je reconnais que je leur dois mes meilleurs moments, et les pires aussi. Je ne regrette rien. J'ai consacré chaque jour de mon existence à ce miracle qu'elles abritent entre leurs jambes, un joyau si délicat qu'il méritait tous mes efforts. »…

Ainsi commence le testament du chinois Ming, véritable acte de vengeance, qui va mettre le feu aux entrailles de toutes ces femmes tellement ingrates en amour.

 

Cet album n'est pas à proprement parler une bande dessinée, mais plutôt un « livre illustré » une nouvelle, ( elle-même divisée en une succession de courtes histoires ) écrite(s) par Pedro Almodovar et illustrée(s) par Manara. ( 21 planches couleurs en pleines pages ).

 

http://christophe.rouillard.free.fr/manara.html

http://www.bedetheque.com/album-35079-BD-Le-feu-aux-entrailles.html

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Ailleurs = 25 ou 26 €uros sur amazon.fr et abebooks.fr

- 19,99 ou 20,60 €uros sur livre.fnac.com

- Entre 16,20 et 29,90 sur priceminister

- 30 €uros sur galaxidion et livre-po-cher.com

27/12/2011

MANARA - Trompeuse apparence

 

Milo MANARA : « Trompeuse apparence »

 

Edition originale de 1984… Quelques courtes histoires, tendres, cruelles ou diaboliques, aux apparences souvent trompeuses ( dont la fameuse et géniale « Fyn », qui vaut à elle seule l’achat de cette B.D ! )… du grand Manara ! 

Edition Kesselring / 1984 / 52 pages / 29,5 x 22 cms / 345 grammes.

Quelques toutes petites traces de stockage, mais vraiment infimes, très bon état !

>>> 10 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.   

 

http://www.bedetheque.com/album-18943-BD-Trompeuse-apparence.html 

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Ailleurs = entre 17 et 25 €uros en achat imm sur ebay.

Entre 8 et 20 €uros ( selon les états ) sur priceminister.

23/12/2011

Manara - Gulliveriana

Gulliveriana - par Milo MANARA.

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Embarquée par accident à bord d’un bateau, une demoiselle sexy se retrouve géante chez des lilliputiens, puis lilliputienne dans un monde de géants. Une variation érotique intéressante et propice aux fantasmes des "Voyages de Gulliver"...

 

Les Humanoïdes Associés / Edition originale de 1976.

72 pages en couleurs / 710 grammes / Etat = comme neuve !!!...

 

>>> 10 €uros. / Vendue ! - Temporairement indisponible. 

 

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Résumé et chronique de planètebd.com :

L'histoire : Une jeune femme sexy en maillot de bain se fait dorer la pilule sur le sable d’une crique isolée. Elle aimerait faire du bronzage intégral, mais un bateau, ancré à quelque brasses de là, la gène un peu. Aussi s’éloigne-t-elle au fil de l’eau, sur son matelas pneumatique, pour se mettre nue plus au large. Mais en roulant à l’eau depuis son matelas, elle perd définitivement son maillot et n’a d’autre choix que de monter à bord du mystérieux bateau, pour y demander de quoi se couvrir. Mais à bord, personne. Elle trouve un tricorne de pirate, se confectionne une courte tunique avec un drapeau britannique et s’installe négligemment sur le pont pour y lire un vieux bouquin : Les voyages de Gulliver. Mais le temps se gâte aussi soudainement que sérieusement. Chahuté par d’immenses déferlantes, le bateau s’échoue. Quand la jeune femme reprend connaissance, elle est allongée sur un rivage, mais immobilisée par des dizaines de petites sangles : elle est devenue une géante, à la merci d’une nombreuse population de lilliputiens ! Effrayée, elle se débat, mais les lilliputiens lui décochent des volées de flèches, qui sont sur son épiderme comme des centaines de petites épingles. Ils lui donnent à boire quelques tonneaux de vin drogué et profitent de son sommeil pour la déplacer et l’amener jusqu’à leur roi, à l’aide d’un immense socle à roulettes, tiré par des dizaines de bœufs…

Ce qu'on en pense sur la planète BD : Comme Le déclic ou Le parfum de l’invisible,Gulliveriana est un must du 9e art érotique, livré originellement aux yeux pétillants masculins en juin 1996. L’italien Milo Manara y fait bien entendu une variation friponne autour des quatre Voyages de Gulliver jadis contés par Jonathan Swift (en 1721). Ici, le chirurgien Gulliver est remplacé par une jeune femme sexy et totalement dénudée qui, une fois devenue géante, suscite bien des situations étonnantes… et des fantasmes. Précisément dessinées avec l’élégance qui caractérise toute l’œuvre de ce maître de l’érotisme, les situations érotiques demeurent toutefois relativement chastes : en marge de la cambrure naturellement sexy de l’affable héroïne et de ses jambes génialement disproportionnées, cela se limite notamment pour elle à faire passer un défilé militaire sous ses jambes bien écartées. En l’utilisant ainsi en tant qu’arc de triomphe, Manara trouve un angle intéressant à la symbolique sexuelle-militaire… Sur un plan plus irrévérencieux, la jeune femme éteint ensuite l’incendie du château et sauve la reine en faisant pipi dessus ! Après tout, le roman de Swift était à son époque une véhémente satire du pouvoir monarchique. Au-delà de ces épisodes cultes, Manara laisse surtout une large part à l’imagination, qui joue pleinement sur les rapports de tailles exagérés (la proportion inverse du second voyage permet à l’héroïne de s’exciter en s’agrippant à un majeur géant…). Les deux derniers voyages de cette Gulliveriana (avec les chevaux intelligents et sur l’île volante), couvrant une dizaine de pages finales, perdent beaucoup de leur sens initial et ne trouvent leur utilité qu’à travers la fidélité aux situations de l’œuvre originale. Une œuvre… géante !

http://www.planetbd.com/bd/les-humanoides-associes/gulliveriana/-/12807.html