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06/01/2014

Le jeune Albert – Yves Chaland.

 

Le jeune Albert – par Yves Chaland.

 

Le jeune Albert est un gamin hargneux, mythomane et limite agressif. Ses amis en savent quelque chose, quand il ne se moque pas d’eux il leur raconte des fables et les mène en bateau.

Mais Albert n’a pas tout le temps le dernier mot, il se fait aussi rosser et là, la vengeance ne se mange pas toujours très facilement…

Le jeune Albert de Yves Chaland, édition complète de 1993.

Les Humanoïdes Associés / 78 pages / Format à l’italienne 19 x 26 cms / 405 grammes.

Deux ou trois p’tites marques de stockage et/ou manipulation sur la quatrième de la jaquette, sans quoi il est parfait, intérieur comme neuf et reliure itou… très bon état !

>>> 8 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

Une belle présentation de cet album >>>   

http://lebrunf9.free.fr/chaland/albums/albert4.html

Albert-01-Web.jpg

Ce que j'aime en Chaland, au-delà de son style si parfait c'est aussi son étrange humour noir, complètement décalé, ce cynisme avec lequel il regarde la vie et ses personnages. Ce jeune Albert est une vraie tête à claque qu'on a envie de baffer dès la première case, malgré tout dans cette cruauté, dans cette agressivité on ressent une certaine vérité plus inavouable sur ce monde de bêtise et de faux-semblant. Ce jeune Albert joue donc dans un registre plus en marge de celui de ses camarades, il en paie le prix, se fait casser la gueule quant il exagère, mais ça ne l'empêche pas de continuer à rigoler méchamment de ses amis.

Peut-être est ce cruel, c'est clair, peut-être que ce ton peut faire sourire jaune, je n'en doute pas, mais généralement je rie devant ces scénettes, caricatures de ces vieux strips comme on en trouve des tas dans les journaux. Ce gamin n'est pas un héros sympathique, il n'est pas là non plus pour vivre des histoires moralisatrices, mais pour se lancer, la tête haute, dans ce monde dont il se moque, voir peut-être qu'il méprise. Une plongée dans l'humour si particulier d'un auteur depuis trop longtemps disparu. Immanquable !

>>> Par FredGri / Sceneario.com

 

Etonnant que ce « petit » anti-héros soit devenu l'un des personnages les plus marquants de l’œuvre d'Yves Chaland, peut être qu'en y mettant un touche plus personnelle et plus d'interrogations que dans le reste de son oeuvre Yves Chaland a touché un public différent et que cet album n'a pu laisser indifférent. Pour parler de cet album, je suis parti de la « version jaune intégrale » ( autant le préciser tout de suite vu toutes les versions de cet album ). J'aurais pu choisir la version en bichromie Champaka mais trop peu de personnes l'ont pour que l'on puisse parler ici des jeux de couleurs d'Yves Chaland. La version Jaune intégrale présente plusieurs intérêts, déjà pour le texte introductif de Jean-Luc Fromental, puis pour les rabats de sa jaquette avec le dessin d'Avril et la dernière planche de Métal présentée sur le premier rabat, et enfin pour les quelques planches en N&B situées dans la partie introductive. (...)

>>> Par « alban » / oeuvreseverin.forumculture.net 

 

Recueil de quelques aventures d’Albert, pour la plupart en une page de format à l’italienne, soit une demi-page normale. C’est court, et cela permet à Chaland de faire montre de son esprit très incisif, presque cynique. Albert est un sale gosse - mais est-ce un gosse ? - affublé d’un pote grand et effilé qui subit très souvent son mauvais caractère. Il écrit avec beaucoup de fautes mais son esprit recherche sans cesse, avec une philosophie certaine, des explications à tout. Il est cruel, désabusé ; c’est une loupe intéressante pour voir le monde. C’est du grand art, mais faut-il encore répéter que Chaland faisait du très bon ? Se lit très bien, avec un plaisir constant, jonché de rires francs et de sourires jubilatoires. Quelques références, dans ces aventures, à d’autres déjà écrites par Chaland : référence aux Morantins (cf Bob Fish), dont la nature fasciste est ici affirmée, et référence à Godefroi de Bouillon. Le tout se déroule toujours dans cette Belgique fantasmée des années 50, avec le goût désuet des cours d’école, du temps gris, etc.

>>> Par  « jblanc » /  bedetheque.com 

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Pour du « bon » à « très bon », comme celui-ci.

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