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05/08/2016

Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »

 

Michael MOORCOCK : « Voici l’homme »

 

Il s'appelait Glogauer. Il avait remonté le temps, du milieu du XXe siècle jusqu'en l'an 28, pour chercher le Christ et assister à sa crucifixion.

Et maintenant qu'il se trouvait sur la Terre Promise, il venait de rencontrer Jean Baptiste, le prophète, et déjà il lui parlait de Celui qu'il désirait voir et dont l'image l'avait toujours hanté, bien qu'il fût incroyant. Mais Jean Baptiste le regardait, un rien stupéfait. Comme si le nom de Jésus-Christ avait été prononcé devant lui pour la toute première fois.

 

Collection « Les Chefs-d’œuvres de la Science Fiction », Edito-Service Genêve, 1974.

Traduction de Martine Renaud et Pierre Versins.

Préface de Pierre Versins, illustrations de Gil.

Belle reliure éditeur façon cuir (noir) et dorure, avec un premier plat richement orné.

207 pages – 12,5 x 20,5 cms – 285 grammes.

 

Etat = Excellent ! Quasiment comme neuf !

 

>>> 6 €uros. / disponible. 

 

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Glogauer est un raté chronique : toutes les belles occasions que la vie lui a offertes, il s’est employé à les gâcher avec un acharnement masochiste d’une redoutable efficacité. Pleurnichard, incapable de la moindre action positive, sans cesse occupé à s’auto-analyser et à tenter maladroitement d’attirer l’attention sur lui, il ne suscite aucune sympathie et s’enfonce dans l’échec. Ses seules excuses : il n’a pas eu de père et n’a jamais réussi à capter l’affection de sa mère. Pour lui, ce terrible déficit affectif est lié, sans nul doute, à quelque Faute originelle qu’il a commise, et dont il se châtie par la mortification de la désillusion quotidienne.

Qui dit Faute dit Rédemption : armé de telles idées, Glogauer est mûr pour fricoter avec force sectes et fréquenter toutes sortes d’illuminés. Mais finalement, n’est-ce pas encore la religion du Christ qui répond le mieux à ses attentes ? Dès cette découverte, notre anti-héros devient un véritable obsédé de Jésus. Ecœuré par une dernière trahison amoureuse (dont bien sûr il est en grande partie responsable !), il n’hésite pas à s’embarquer à bord de la machine temporelle d’un bricoleur de génie. Direction : l’an 28 de notre ère. Le but de Glogauer est de rencontrer le Messie et d’assister à la crucifixion, mais à son arrivée, personne n’a entendu parler de Jésus. L’avorton qu’après quelques déboires il découvre à Nazareth chez un charpentier nommé Joseph, époux d’une certaine Marie à la cuisse légère, ne correspond en rien au divin modèle. En revanche, lui, Glogauer, avec son irruption spectaculaire dans un char de feu, ses propos étranges et ses prédictions infaillibles, pourrait très bien faire l’affaire. La dynamique est lancée : Glogauer entre peu à peu dans le rôle du Christ, au point de l’assumer pleinement et de veiller scrupuleusement à la réalisation de tous les événements rapportés par le Nouveau Testament. Jusqu’à...

( Résumé/Extrait d’une chronique signée Robert Belmas )

 

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Le Christ, vous connaissez ?

Ça m'étonnerait ! Enfin, si vous le dites... Vous savez donc qu'il était juif...

Oui, bien sûr !

...et londonien, né dans la première moitié du siècle dernier — le XX° — connu de l'état civil britannique sous le nom de Karl Glogauer et homosexuel occasionnel. Qu'il arriva donc en Palestine dans les années 30 à bord d'un chronoscape hors d'usage, conformément à la prophétie ainsi que le lui révéla Jean-Baptiste, chef d'une secte essénienne se demandant bien comment il allait pouvoir bouter le Romain hors de Palestine...

Roman iconoclaste par excellence, Voici l'Homme est à replacer dans le contexte historico-littéraire de la fin des années 60. Il est certain qu'aujourd'hui son impact sera moindre qu'à l'époque et pourrait même paraître relativement soft à un jeune public. Par exemple, que le Christ ait eu des relations homosexuelles ne choquera plus de la même manière ; le parfum de scandale s'est évaporé, dissous dans l'évolution des mentalités. Voici l'Homme est donc très proche de la littérature dite générale. Hormis l'outil qu'est le voyage dans le temps, ce n'est pas de la S-F. Construit tout en flashes-back qui promènent le lecteur du passé — le Londres des sixties — au présent — la Palestine de l'an 30 — , c'est un roman facile d'accès, contrairement au cycle « Jerry Cornélius » ou à La Défonce Glogauer, l'autre roman ou Karl apparaît, sans toutefois y être mis en Cène (« Titres SF », Lattès — 1981). 

(...) A moins d'être un cul-bénit, il faut lire Voici l'Homme. Le lire pour ce qu'il vaut, bien sûr, mais aussi comme un œil jeté sur son époque, car c'est un témoignage flamboyant de ce qu'a pu être la contre-culture. Un grand Moorcock...

( Résumé/Extrait d'une chronique signée Jean-Pierre LION, parue dans Bifrost N°23 )

 

 

Via : http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=8280

 

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