Une légende nous a quitté...

B.B. King 

( 16 septembre 1925 - 14 mai 2015 )

B.B. King & Band, live at B.B. King Blues Clubs Nashville & Menphis, 2006 (73 mns).

 

B.B. King, live at the Royal Albert Hall, 2011 (Concert complet - HD)

ROLLING STONES : Une histoire illustrée

 

ROLLING STONES : Une histoire illustrée

 

Par Marie Cahill, chez Minerva 

 

Présentation éditeur :

« Le nom du groupe leur fut inspiré par une chanson de Muddy Waters, « Rollin Stone », et par leur goût pour la musique de Waters et de ses contemporains. Entre les mains des Rolling Stones, le Rhythm’n’Blues des grands musiciens noirs américains devint le meilleur Rock’n’Roll de la planète.

Dès le début, ils apparurent comme les mauvais garçons du Rock’n’Roll. Ils représentaient le groupe détesté par tous les parents, formant un contraste saisissant avec les Beattles, si propres et bien élevés. Par la suite, on accusa même les Rolling Stones de vénérer le Diable, et cette image reviendra les hanter à Altamont, le point culminant de leur tournée américaine de 1969, qui s’acheva par un meurtre.

Vingt ans après Altamont, dans un tourbillon de publicité, les Stones annoncèrent qu’ils repartaient en tournée. Ce serait leur première tournée depuis huit ans, et les critiques comme le public craignaient que les Stones ne soient trop vieux pour le Rock’n’Roll. Mais les Stones prouvèrent une nouvelle fois qu’ils restaient le meilleur groupe de Rock au monde.

Illustré par plus de 125 photos couleur et noir et blanc, cet ouvrage suit les Rolling Stones depuis leurs débuts au Crawdaddy Club, à travers les années 60 et le début des années 70, lorsqu’ils entrèrent dans l’histoire de la musique avec leur Grand Chelem d’albums : Beggar’s Banquet, Let it Bleed, Sticky Fingers et Exile on Main Street… jusqu’à leur tournée triomphale du « Urban Jungle tour » en 1990. »

 

L’auteur :

Marie Cahill réside à Mill Valley, en Californie. Elle a écrit des ouvrages et des articles sur un certain nombre de sujets, mais elle est spécialisée dans l’histoire du Rock’n’Roll. Elle est également l’auteur de « L’Histoire illustrée des Beattles » et a participé à la rédaction du livre intitulé : « Elvis, l’Homme et le Mythe ».

 

Editions MINERVA / 1993 / 112 pages.

Attention, livre grand format : 37 cms de haut par 27 cms de large ! / 1250 grammes.

Reliure cartonnée entoilée de noir avec titre en doré sur tranche + jaquette couleur.

125 photos (couleurs et N&B).

 

Etat = excellent ! Quelques infimes traces de « lectures et manipulations » par-ci par-là, mais vraiment trois fois rien de chez trois fois rien ! Aucun accroc / aucune déchirure sur les bords de la jaquette (toujours bien brillante), reliure en parfait état (y compris les extrémités de tranche, qui sont souvent le point faible de ces livres « grands formats »), intérieur propre et sain… on est quelque part entre bon+ et très bon… et même très proche du très bon !

 

Note de Kurgan : l’histoire des Stones, des débuts aux années 90… pour ceux et celles qui souhaiteraient découvrir la genèse d’une légende… mais aussi pour les fans d’ores et dejà confirmés, qui ne manqueront pas d’apprécier à leur juste valeur les superbes photographies grand format ! 

 

>>> 10 €uros. / Vendu ! Livre indisponible. 

le CD n'est pas à vendre, il n'est présent sur la photo ci-dessus

que pour vous donner une idée de la taille du livre !

 

Ailleurs = 12 ou 13,87 €uros sur priceminister (un exemplaire à 6,90 €uros, mais présentant une

« jaquette un peu écornée » et une « déchirure de 4 cm au niveau d'un pli »).

 

 Entre 14,50 et 20,63 sur Amazon.fr / de 15,29 à 20 € sur abebooks / de 13,8 à 20,63 € sur gibertjeune.fr

 

In Memoriam : Johnny Winter

Johnny Winter 

( 23 février 1944 / 16 juillet 2014 )  

 

Jompson Brothers

 

Jompson Brothers at The Shed, in Maryville TN,
Courtesy Smokey Mountain Harley Davidson.

Via jamminathippiejacks

 

Noël Deschamps

 

Un p’tit clin d’œil à l’ami Lycaon !

  

 

 

Ten Years After / Watt

 

L’est pas à vendre « çuici »…

J’poste juste ces quelques photos pour le plaisir des fans…

 

Les pastèques de Woodstock sont orphelines…

 

Les pastèques de Woodstock sont orphelines…
R.I.P. Alvin Lee

 

  ( Lemmy The Obi )  

 

 

Alvin Lee ( 19 décembre 1944 / 6 mars 2013 )

 

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Dimanche  17 août 1969, Bethel, chez Max Yasgur, à environ soixante kilomètres de Woodstock, dans l’Etat de New York, la nuit est très sombre ce soir, il fait presque froid.

Un grand blond monte sur scène, belle gueule de guitar héros, magnifique Guitare, une « Gibson Custom Shop "Big Red" Signature model », la même que ce vieux salopard de Chuck, elle est logotée « Love & Peace », il porte un petit tee shirt noir et strass, sabots blancs d’infirmier, poignet de force, il est penché sur la « Big Red » concentré et souriant, il est en gros à dix minutes de la consécration mondiale, il ne le sait pas : « Going Home… by Helicopter »

L’Ange blond plante une intro démoniaque, le « Ten Years After » emballe derrière son leader, Alvin Lee entre dans l’histoire du Rock et dans la nuit magique de Woodstock.

Lui, l’espoir du British Blues, gratte sur sa guitare et chante de sa voix presque nasillarde, mélange Blues, Jazz et Rock, il hurle, calme et excite. Il concourt au titre de guitariste « le plus vite » du monde, on ne disait pas le plus rapide à l’époque !

Alvin Lee fonce à tombeau ouvert vers la gloire, il grimace et s’exprime , seul Leo Lyons son ami d’enfance et bassiste arrive à le suivre, arc-bouté sur sa fender, Chick Churchill, le clavier a abandonné son instrument et bat la mesure, Rick Lee, le batteur saccade le tout.

Michael Wadleigh et son assistant de l’époque Martin Scorcese, multiplient les plans, Eddie Kramer, peut être l’un des meilleurs ingénieurs du son au monde, capte le moindre souffle.

La Gibson crache le feu, son patron le domine, « One for the money, two for the show », les chaussures de daim bleu battent la chamade, « Shake it Baby ! », les 450 000 spectateurs ne s’y trompent pas, il vivent l’instant, « play the blues for you », ils ne sont pas prêts à laisser rentrer leur « Guitar Héros » chez lui, ça tombe bien, il ne veut plus rentrer, il baisse petit à petit le ton, les laissant s’approcher, rassurés par l’intensité qui diminue…

Et là quand c’est presque fini, tout recommence, plus haut, plus fort, plus vite, le blond électrise les babas qui en restent baba, il les mitraille, les fusille, ils s’offrent à la mitraille.

Le final larsenne, il leur assène le coup de grâce !

« Ten Years After ! Please ! A warm thank you for Ten Years After ! »

Alvin Lee s’enfonce dans la nuit, il a encore la pastèque, mais sur l’épaule cette fois et ce soir, il a la carrure d’un grand…

( Pierre-Jean Néri )