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30/12/2011

Michel Bourgeois - Erotisme et pornographie dans la B.D

 

Michel Bourgeois - Erotisme et pornographie dans la bande dessinée

Jacques Glénat / Edition originale de 1978

 

In-4 à dos carré collé sous couverture cartonnée rempliée et illustrée couleurs ( Pichard pour la couverture et Moebius pour la quatrième ), essai sur l’art érotique en bande dessinée, servi par une riche iconographie couleurs et noir et blanc.

( 130 illustrations dont de nombreuses pleines pages ! )

Quelques légères marques de pliures sur couv et quatrième ( comme souvent avec les couvertures souples ), un léger manque ( 2 mm ) en bas de tranche, ainsi qu’une petite trace de choc en bas de quatrième… l’extérieur est entre « moyen+ et bon »… mais l’intérieur est, lui, sain et propre voire même parfait… et l’ouvrage est donc tout à fait O.K.

160 pages / 27 x 19 cms / 535 grammes : 12 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.

 

 

 

Extraits du sommaire : France, les années 50… la traversée du désert / Forest : Barbarella, le détonateur / Pichard : le sperme de l’image / Philippe Druillet / Gotlib / Macedo / Masse / Gir-Moebius / Italie : « Fumetti per adulti » / Crepax / Guido Buzzelli / L’école espagnole / Le nouvel âge d’or américain / Richard Corben : Univers violent ? / Crumb : le pape de l’underground / « Comics Code Authority » et Censure / Etc… etc…

 

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La B.D érotique.

Domaine réservé à un public averti, la bande dessinée érotique a déjà fait l’objet de plusieurs études qui font autorité : citons, pour mémoire, « L’enfer des bulles » de Jacques Sadoul ( Pauvert 1968 et Albim Mochel 1990 ), les volumineux ouvrages de Jean-Marie Lo Duca édités chez Dominique Leroy ( dont  « Luxure de luxe » en 1982 ), « Erotisme et pornographie dans la bande dessinée » de Michel Bourgeois ( Glénat, 1978 ), « Et la B.D créa la femme » de Jacky Goupil ( vidéome, 1991 ), sans oublier les deux albums du bédélogue Henri Filippini, « Petite histoire de l’érotisme dans la B.D » ( Yes Company, 1988 ) et surtout « L’encyclopédie de la bande dessinée érotique » dont l’édition revue et augmentée parut en 1999 à la Musardine.  

 

 

 

 

Ailleurs = Entre 15 et 30 €uros ( selon les états ) sur priceminister.

> 20 €uros ( plis sur couv’ / Idem ) sur abebooks / Bouquinerie du Languedoc

> Entre 24 et 30 €uros sur amazon.fr

> 30 €uros sur galaxidion.com

28/12/2011

DIRTY COMICS

 

DIRTY COMICS – Volumes 1, 2 et 3

 

Editions Transit – Collection Papakid.

Editions originales de 1978, 1979 et 1981.

Reliure souple / Environ 200 pages par volume.

Format « à l’Italienne » 20,2 x 21,5 cms.

Poids total des 3 volumes : 1150 grammes.

Quelques petites marques de stockage sur les plats, ainsi qu’une fine cassure sur la tranche du premier tome, mais très bon état général, sains et propres, un très beau « trio de choc » !

( N.B la couverture du volume 3 n’est pas jaunie – comme pourrait le laisser supposer les photos – mais tout simplement d’une teinte différente de celles des 2 premiers. )

>>> 33 €uros les 3 volumes. / Vendus - temporairement indisponibles

 

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Présentation de la page 5 :

 

Dans les années 30, apparurent aux USA de petites bandes dessinées érotiques, les EIGHT PAGERS ( 8 pages ) plus connus sous le nom de DIRTY COMICS, courtes satyres mettant en scène les personnages principaux et les héros des « comics » américains, les « têtes d’affiche » et les « stars » du cinéma du lendemain de la belle époque.

Par leur marginalité, leur hardiesse, on aurait pu penser qu’elles étaient l’œuvre du monde des gangsters, la « mafia », mais elles furent en fait créées par de petits groupes très mal organisés, qui avaient trouvé là un excellent moyen de vivre plus confortablement la crise économique qui secouait le pays.

Les Dirty Comics furent dessinés dans des arrières boutiques, des greniers sombres, des chambre d’hôtel, produit par des éditeurs balladeurs se déplaçant d’une ville à l’autre et souvent imprimés dans la crainte, à la sauvette, entre les descentes de police qui intervenaient sur les plaintes des dessinateurs syndiqués, outragés par les détournements injurieux de leurs personnages.

Les années 30 furent très dures aux USA. Le chômage touchait tout le monde et peu d’habitants de grandes villes, furent épargnés par la crise du logement, la fin et le froid. A de pareilles époques l’humour devient plus féroce, plus dirigé et s’attaque ouvertement aux bases de la société et à ses privilégiés. Les Dirty Comics étaient des pavés lancés dans la marre de l’Establishment à une époque où Al Capone était un héros, les trafiquants des hommes d’affaire ayant pignon sur rue, et les policiers grands consommateurs de pots de vin ; aussi connurent-ils un succès considérable pendant plusieurs années.

Les images reproduites dans ces ouvrages sont sensiblement de même format que les originaux ; c’est dire que les Dirty Comics pouvaient facilement se dissimuler dans la main, les ventes ne se faisant évidemment pas en librairie, mais dans la rue, à la sortie des usines, des universités, dans les bureaux, et par des chômeurs, des étudiants ou des vieillards libidineux.

Imaginez : 1930 – un soir d’hiver à Chicago ; à l’angle d’une rue, un de ces vieillards louches vous interpelle en entrouvrant son manteau : « Hé ! Mon gars, viens un peu par ici, regarde. Pas mal hein ? Pour toi, je peux te le laisser à 3 dollars, O.K ? ».  

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Ailleurs = 40 €uros les 3 volumes sur priceminister.

Aux alentours de 15 €uros le volume sur galaxidion, priceminister, etc…  

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