04/03/2012
Linda aime l’art - Volume 1 & 2
Philippe BERTRAND : « Linda aime l’art / Volume 1 & 2 »
Avec les 4 albums de Linda aime l’art, Philippe Bertrand avait signé une œuvre singulière dans la jeune histoire de la bande dessinée. Emporté par un cancer qui l’a foudroyé en quelques mois, Philippe Bertrand est décédé dimanche 16 mai ( 2010 ) à l’âge de 61 ans.
(…)
C'est un vilain coup du destin qui fauche Philippe Bertrand à 61 ans, à l'heure d'un probable succès et d'une reconnaissance, de ses pairs comme du public, qui lui avait jusque-là échappée: en adaptant avec son auteur Le Montespan de Jean Teulé, ce dessinateur souriant, discret et élégant s'était amarré à l'un des best sellers de 2008, mais pas seulement. Son graphisme éthéré, géométrique et pourtant sensuel illustrait parfaitement les amours de cour, les complots d'alcôve et les décolletés vertigineux de la maîtresse royale - plus encore l'ironie légère et, pour la circonstance, très aristocratique de Teulé.
De Philippe Bertrand, les amateurs d'érotisme glacé retiendront sa série la plus célèbre, Linda aime l'art, quatre albums de nouvelles libertines à la sauce des années 80, parues dans le journal Pilote à son meilleur, de courtes histoires de jeunes filles libérées, voyeuses et délicatement cruelles, nourries de MTV et de mâles soumis.
DARGAUD / Editions originales de mars 1985 et décembre 1986.
( Les 2 pages d'autocollants du volume 2 sont toujours encartées ! )
32 x 24 cms / 60 pages par volume / 1050 grammes les deux.
Etat des 2 volumes = comme neufs !!!
>>> 12 €uros les deux / Vendus ! - Temporairement indisponibles.
http://www.bedetheque.com/serie-4204-BD-Linda-aime-l-art.html
15:00 Publié dans Bandes dessinées érotiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe bertrand, linda aime l’art, pilote, b.d érotique, bande dessinée érotique
25/02/2012
RUVANTI : Divina Erotica
RUVANTI : « Divina Erotica »
Un album de pastels et dessins de Ruvanti, accompagnant des poèmes érotiques de Pierre Louÿs, Georges Bataille, Paul Eluard, Verlaine et Lou Reed. Juste superbe !
Loempiart / édition originale de 1987
64 pages / 31 x 23,5 cms / 440 grammes.
Quelques petites marques/traces de manipulation/stockage sur couv’ et quatrième… mais ni chocs ni manques, tranche impeccable et intérieur propre et sain. Bel exemplaire.
>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = 6,99 €uros ( état moyen ) sur priceminister
7,92 €uros sur Amazon
13 €uros ( bon ) en achat imm. Sur ebay
15 €uros sur galaxidion.com
19:04 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Erotisme / Livres érotiques, Illustrations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ruvanti, divina erotica, illustrations érotiques, pierre louÿs, lou reed, georges bataille, paul eluard, verlaine
01/02/2012
Bukowski et Schulteiss - Folies ordinaires
SCHULTHEISS & BUKOWSKI : « Folies ordinaires »
Glénat – Edition originale de 1985.
143 planches – 32 x 24 cms – 965 grammes.
Exemplaire en très bon état… je ne vais pas dire « comme neuf » puisqu’il ne l’est pas (haha) et qu’il présente tout de même une ou deux infimes petites marques de stockage/manipulation, mais il n’en est pas loin ! Nickel !… : 12 €uros. / Vendu ! Indisponible.
Cote officielle = entre 10 et 15 €uros selon l’état, 15 pour du très bon.
L’adaptation d’une œuvre littéraire en bande dessinée est un exercice souvent casse-gueule, qui ne donne que peu de résultats convaincants. Mais à ce jeu, ce Folies Ordinaires est une réussite. Bien qu’il use de plans et de cadrages cinématographiques, Schultheiss ne tombe pas dans les écueils du ‘storybording’ et utilise les spécificités propres au médium bande dessinée : lorsqu’il fait évoluer son personnage en diverses séquences dans un même décor. Lorsqu’il joue avec l’implication du lecteur, le mettant dans la peau du personnage…
Il n’y a quasiment aucune redondance entre les images et le texte original. Schultheiss explore les possibilités infinies de la mise en page, découpant ses planches de manière à apporter un dynamisme particulier aux histoires de Bukowski. Son graphisme noir et blanc, à base de hachures et quadrillages de traits, est en parfaite adéquation avec l’univers réaliste et sale de Buk. Pour sa première bande dessinée publiée, Schultheiss s’attaque avec talent à l’œuvre phare de Bukowski, en faisant preuve d’une maitrise narrative et d’une virtuosité graphique remarquables.
Je redécouvre grâce à cet album les Contes de la folie ordinaire, qui n’ont rien perdu de leur caractère subversif, en particulier la nouvelle ‘Henry Beckett’ dans laquelle le personnage principal, se réveillant un matin avec des taches vertes partout sur le corps, sort son fusil et fait un carnage sur la population. Désabusé, fainéant, alcoolique, obsédé, Buk se met en scène dans des histoires autobiographiques qui, à mon sens, sont à peine romancées et retranscrivent parfaitement les désillusions de cette génération paumée de l’Amérique d’après guerre.
( http://mitchul.unblog.fr/2011/09/04/folies-ordinaires-bukowski-schultheiss-glenat-1985/ )
Cette chose-là vient de rentrer dans les bacs de One One One BD : elle contient quelques Folies ordinaires de Bukowski admirablement visitées (et jusque dans leurs dessous les plus glauques) par le trait de Schultheiss. Mieux taillé pour les clochards céleste que pour les Tea parties, l'album, tout au long de la longue route, sent la vinasse, la sueur, le sexe et le jazz. Un seul regret, sa couverture est menteuse: c'est noir, blanc et beaucoup plus beau et cru à l'intérieur -où se trouve toujours le meilleur. Merci quand même à Glénat d'avoir croisé ces deux-là, Schultheiss et Buko, en 1985 (eh, oui, ça date pas d'aujourd'hui) dans un bouge de la Nouvelle-Orléans.
( One One One BD )
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Cliquez sur les images pour les agrandir dans de nouvelles fenêtres
14:43 Publié dans Bandes dessinées, Bandes dessinées érotiques, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : schultheiss, bukowski, folies ordinaires, érotisme, déjante, édition originale
18/01/2012
MANARA & FELLINI : Voyage à Tulum
Milo MANARA & Federico FELLINI : « Voyage à Tulum »
Voyage à Tulum est une adaptation en bande dessinée d’un projet de Federico Fellini non abouti au cinéma mais qu’il avait publié en feuilleton en 1986 dans le journal italien Il Corriere della Sera avec, déjà, des illustrations de Milo Manara.
Le film aurait dû raconter le voyage entrepris par Fellini au Mexique à la rencontre des sorciers yaquis, de tradition toltèque, avec l’anthropologue Carlos Castaneda comme guide, mais rien ne se passe comme prévu. Castaneda ne se présente pas au rendez-vous fixé par le producteur. Fellini y rencontre entre autres Alejandro Jodorowsky et Jean Giraud alias Moebius. C’est cette aventure très mystérieuse, à la frontière du paranormal, que narre avec humour la bande dessinée de Manara. Fellini y est remplacé par Snaporaz, son alter ego à l’effigie de Marcello Mastroianni. À ce récit, le cinéaste ajoute une sorte de prologue à Cinecittà avec des personnages complètement étrangers à l’histoire initiale et qui font quand même le voyage avec lui. L'ouvrage comporte également deux récits complets de Manara évoquant l'univers de Fellini, des dessins ainsi que des propos des deux auteurs.
Casterman – Edition originale de 1990.
123 pages – 30,5 x 23 cms – 955 grammes.
Quelques ( inévitables mais infimes ) marques de frottements sur l’arrière de la jaquette de protection et un tout petit choc en bas de tranche… mais l’ensemble est quasi-parfait et en très très bon état, nickel : 15 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 14 et 20 €uros sur Amazon.fr
19,91 €uros sur bdnet.com
De 14,95 à 20,90 sur Priceminister.
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Fellini a voulu voir Tulum
Dans les années 1980, le cinéaste italien avait fait un voyage au Mexique dans l’idée de tourner un film inspiré des écrits de Carlos Castaneda. Le film n’a jamais vu le jour. Les raisons ? Aussi ésotériques que les livres de l’anthropologue péruvien.
Octobre 1984. Federico Fellini reçoit un coup de téléphone alors qu’il se trouve sur un plateau de Cinecittà, en pleine préparation de son film Ginger et Fred.
— Carlos est ici. Tu veux le voir ?
Cela fait quinze ans que Fellini cherche à rencontrer Carlos Castaneda. L’auteur de L’Herbe du diable et la petite fumée (1968), Voir (1971) et Voyage à Ixtlan (1972), des livres publiés dans le monde entier, qui suscitent curiosité et admiration. Il révèle dans ces ouvrages une part de la sagesse d’un supposé Indien Yaqui se présentant sous le nom de don Juan Matus, qu’il aurait connu dans le désert de Sonora, lors d’une enquête menée dans le cadre de ses études d’anthropologie à l’université de Californie. Ce sorcier, comme l’affirme Castaneda dans son récit à la première personne, l’aurait pris comme apprenti et lui aurait révélé les préceptes ancestraux de son peuple, les effets psychotropes du peyotl et les puissances surnaturelles que les hommes pouvaient parvenir à dominer. Fellini a le projet de réaliser un film inspiré des livres de Castaneda, mais il n’a pas trouvé le moyen d’en acquérir les droits.
Quelques années plus tard, en 1988, dans le défunt hebdomadaire L’Europeo, il racontera cette rencontre nocturne avec Castaneda dans un hôtel de Rome : « A l’heure dite, j’ai vu arriver un homme petit, trapu, brun : un Sicilien, un gros Sicilien avec des dents blanches brillantes, aux manières affables, cordiales. Quelqu’un de très jovial : aucun trait romantique qui puisse évoquer un quelconque envoûtement. Le sourire du Mexicain [ en fait Castaneda était péruvien ], qui fait penser aux Calabrais, aux Napolitains, les cheveux ondulés et brillants, les sourcils très noirs, l’œil un peu globuleux, mais affable, curieux. Un regard touchant, un côté convivial et tactile, une manière de s’assurer que vous êtes là et que les autres sont ici avec vous. « My dear friend. » Cher ami ! Nous nous sommes donné l’accolade. »
D’autres metteurs en scène, comme Alejandro Jodorowsky, avaient tenté en vain de réaliser un film inspiré de l’oeuvre de Castaneda. Apparemment, l’écrivain avait choisi Fellini, et vice-versa. A Rome, ils se voient plusieurs fois. Castaneda, tel un oracle, insistait sur le fait que le moment était propice pour faire le film. Il voulait convaincre Fellini de tourner au Mexique, alors que ce dernier disait qu’il pouvait réaliser des décors de paysages mexicains à Cinecittà. Ce sera leur premier désaccord. Le cinéaste le présente à son producteur, Alberto Grimaldi. Fellini veut remettre à plus tard la rencontre, parce qu’il est sur le point de commencer le tournage de Ginger et Fred, mais Castaneda l’en empêche : il lui dit que le rendez-vous suivant doit avoir lieu immédiatement à Los Angeles.
Le voyage est financé par Grimaldi, en 1984, mais Fellini ne tournera jamais le film. De retour à Rome, le cinéaste raconte à ses amis que Castaneda s’est volatilisé, mais que lui et ceux qui l’accompagnaient viennent de vivre un voyage étrange, ponctué de messages anonymes [ trouvés dans les chambres d’hôtels ], de coups de fil menaçants, de signaux ésotériques. La légende noire de ce film non tourné se cristallise en 1986, quand le Corriere della Sera publie, sous le titre Viaggio a Tulun (sic), un scénario que le cinéaste a écrit en collaboration avec son scénographe Tullio Pinelli, accompagné d’illustrations de Milo Manara. Le quotidien présente le texte comme un scoop sur ce que va être le prochain film de Fellini. Le scénario raconté est inquiétant, mais le message sur lequel il se termine l’est plus encore : « Les faits ici présentés se sont produits dans la réalité. »
(…)
Dans les dernières années de sa vie, Fellini n’est pas parvenu à réunir les fonds pour faire le film et il a transformé en bande dessinée, avec des dessins de Milo Manara, le scénario qu’il n’avait pas pu porter à l’écran. Viaggio a Tulum est paru en 1990 chez Rizzoli [ et en France chez Casterman, sous le titre Voyage à Tulum ], Manara en a fait une histoire érotique, où Fellini, qui apparaît dans certaines planches, est figuré parfois sous les traits de Marcello Mastroianni. La réalisation de la bande dessinée a été menée tambour battant : Fellini donnait les ébauches à Vincenzo Mollica [ ami de Fellini, spécialiste de la BD et critique de cinéma, qui a fait se rencontrer Manara et le cinéaste ] et celui-ci les envoyait par fax à Manara, qui se trouvait à Vérone. Mais le sortilège mexicain continuait d’opérer. Ils se sont mis à recevoir d’étranges appels téléphoniques. « Ils voulaient savoir ce que nous faisions. C’était un groupe italien lié aux expériences de Castaneda, c’est-à-dire à son mode de pensée. »
Si, dans un premier temps, Fellini a prévu que le personnage de Carlos Castaneda figurerait dans la bande dessinée, ces appels anonymes l’amènent à y renoncer. Il modifie le début de l’histoire en la rendant bien plus surréaliste, ce qui n’est pas pour déplaire à Manara : plus qu’un rêve, la BD serait un grand cauchemar allégorique sur l’apocalypse du monde telle qu’ils étaient en train de la vivre.
Fellini a toujours pensé que son projet cinématographique sur les livres de Castaneda avait sans doute irrité et inquiété certaines personnes, qui devaient appartenir à une sorte de secte dont dépendait certainement l’anthropologue. En somme, d’après lui, les menaces provenaient d’une organisation dépassant la personne du mystérieux écrivain. Et comme le cinéaste était très superstitieux, il a préféré ne pas porter cette histoire à l’écran.
(…)
Fellini avait beaucoup de points communs avec Castaneda. L’un comme l’autre étaient capables de changer le regard des autres. Egocentriques, ils faisaient tous deux l’objet d’un culte et n’avaient pas leur pareil pour raconter des histoires auxquelles ils finissaient par croire eux-mêmes. Et c’est avec un art consommé qu’ils inventaient leur propre personnage et construisaient une sorte de mythologie d’eux-mêmes.
Fellini ne s’est peut-être jamais rendu compte que, à l’égal de Mastroianni dans la BD de Milo Manara, il avait été lui-même sans le savoir le personnage d’un film. Un film dont Castaneda tirait les ficelles. Mais on peut aussi imaginer qu’en grand visionnaire qu’il était, le cinéaste ait compris dès le début la manipulation de Castaneda et s’en soit servi pour que nous soyons tous les acteurs éternels du film qu’il n’a jamais tourné.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/05/19/fellini-a-voulu-voir-tulum
17:49 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Cinéma, Fantastique / Horreur, Illustrations, Manara | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : milo manara, federico fellini, carlos castaneda, voyage à tulum, érotisme, ésotérisme
06/01/2012
Bizarre Sex Comix
BIZARRE SEX COMIX
Introduction de la page 5 :
« Bizarre Sex » est un journal underground américain qui a vu le jour en 1972. Son créateur Denis Kitchen avait fait des études supérieures normales, comme un bon américain moyen, et rien ne le prédisposait à se lancer dans ce genre de publication. Il crée donc « Krupp Comic Works » a Milwaukee, qui va bien vite prospérer.
Dans les années 60 San Francisco est la capitale de l’underground américain. Seule entorse au « monopole » de San Francisco, Milwaukee. Après la promulgation des lois sur la pornographie, seules vont survivre deux maisons d’éditions à San Francisco, et Kitchen à Milwaukee.
« Bizarre Sex » marche très bien, sort une fois par an, emploie les meilleurs dessinateurs dans l’underground. Mais laissons la parole à Kitchen :
« Le créateur de B.D occupe une place unique au sein de la vie intellectuelle et culturelle : il doit maîtriser le dessin tout autant que l’écriture. Vers l’âge de 25 ans, c’est chose faite. Il ne lui reste plus que l’alternative d’aborder les grand problèmes sociaux de son époque ou de se fondre au système économique qui l’environne. Il sera donc soit underground, soit docile ( comme tout le monde ).
Un best of français des meilleures planches parues dans « Bizarre Sex » U.S.A ( en N&B ), avec – en sus – de nombreuses reproductions couleurs des plus belles ( et « ô combien romantiques » ! Ha ha ) couvertures de la revue.
Compile des « émissions nocturnes » de : Beck, Bharucha, Corben, Cruse, Crumb, Dallas, Erling, Green, Kitchen, Loft, Manesis, Mitchell, Newhall, Roberts, Robbins, Stout, Stroud, Whitney, etc.
Les éditions du triton – edition originale de 1979.
80 pages / 28,5 x 22 cms / 380 grammes.
Broché, couverture souple présentant quelques toutes petites marques de stockage et usage ( essentiellement sur les bords ), mais l’ensemble est en excellent état, l’intérieur est sain et propre… et l’on flirte donc avec le « très bon » !
Un album devenu assez dur à trouver ( surtout en bon état… pas un seul exemplaire en vente sur priceminsiter, par exemple ), et recherché par les collectionneurs.
>>> 15 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.
Cote BDM 2009/2010 : 30 €uros.
Prix moyens bouquinistes : = entre 15 ( bon ) et 20 €uros ( très bon )
http://www.bedetheque.com/serie-6606-BD-Bizarre-sex-comix.html
16:47 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Comics divers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bizarre sex comics, édition originale, b.d érotique, comics érotiques, usa, underground, beck, bharucha, corben, cruse, crumb, dallas, erling, green, kitchen, loft, manesis, mitchell, newhall, roberts, robbins, stout, stroud, whitney
30/12/2011
Michel Bourgeois - Erotisme et pornographie dans la B.D
Michel Bourgeois - Erotisme et pornographie dans la bande dessinée
Jacques Glénat / Edition originale de 1978
In-4 à dos carré collé sous couverture cartonnée rempliée et illustrée couleurs ( Pichard pour la couverture et Moebius pour la quatrième ), essai sur l’art érotique en bande dessinée, servi par une riche iconographie couleurs et noir et blanc.
( 130 illustrations dont de nombreuses pleines pages ! )
Quelques légères marques de pliures sur couv et quatrième ( comme souvent avec les couvertures souples ), un léger manque ( 2 mm ) en bas de tranche, ainsi qu’une petite trace de choc en bas de quatrième… l’extérieur est entre « moyen+ et bon »… mais l’intérieur est, lui, sain et propre voire même parfait… et l’ouvrage est donc tout à fait O.K.
160 pages / 27 x 19 cms / 535 grammes : 12 €uros. / Vendu - Temporairement indisponible.
Extraits du sommaire : France, les années 50… la traversée du désert / Forest : Barbarella, le détonateur / Pichard : le sperme de l’image / Philippe Druillet / Gotlib / Macedo / Masse / Gir-Moebius / Italie : « Fumetti per adulti » / Crepax / Guido Buzzelli / L’école espagnole / Le nouvel âge d’or américain / Richard Corben : Univers violent ? / Crumb : le pape de l’underground / « Comics Code Authority » et Censure / Etc… etc…
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La B.D érotique.
Domaine réservé à un public averti, la bande dessinée érotique a déjà fait l’objet de plusieurs études qui font autorité : citons, pour mémoire, « L’enfer des bulles » de Jacques Sadoul ( Pauvert 1968 et Albim Mochel 1990 ), les volumineux ouvrages de Jean-Marie Lo Duca édités chez Dominique Leroy ( dont « Luxure de luxe » en 1982 ), « Erotisme et pornographie dans la bande dessinée » de Michel Bourgeois ( Glénat, 1978 ), « Et la B.D créa la femme » de Jacky Goupil ( vidéome, 1991 ), sans oublier les deux albums du bédélogue Henri Filippini, « Petite histoire de l’érotisme dans la B.D » ( Yes Company, 1988 ) et surtout « L’encyclopédie de la bande dessinée érotique » dont l’édition revue et augmentée parut en 1999 à la Musardine.
Ailleurs = Entre 15 et 30 €uros ( selon les états ) sur priceminister.
> 20 €uros ( plis sur couv’ / Idem ) sur abebooks / Bouquinerie du Languedoc
> Entre 24 et 30 €uros sur amazon.fr
> 30 €uros sur galaxidion.com
28/12/2011
DIRTY COMICS
DIRTY COMICS – Volumes 1, 2 et 3
Editions Transit – Collection Papakid.
Editions originales de 1978, 1979 et 1981.
Reliure souple / Environ 200 pages par volume.
Format « à l’Italienne » 20,2 x 21,5 cms.
Poids total des 3 volumes : 1150 grammes.
Quelques petites marques de stockage sur les plats, ainsi qu’une fine cassure sur la tranche du premier tome, mais très bon état général, sains et propres, un très beau « trio de choc » !
( N.B la couverture du volume 3 n’est pas jaunie – comme pourrait le laisser supposer les photos – mais tout simplement d’une teinte différente de celles des 2 premiers. )
>>> 33 €uros les 3 volumes. / Vendus - temporairement indisponibles
Présentation de la page 5 :
Dans les années 30, apparurent aux USA de petites bandes dessinées érotiques, les EIGHT PAGERS ( 8 pages ) plus connus sous le nom de DIRTY COMICS, courtes satyres mettant en scène les personnages principaux et les héros des « comics » américains, les « têtes d’affiche » et les « stars » du cinéma du lendemain de la belle époque.
Par leur marginalité, leur hardiesse, on aurait pu penser qu’elles étaient l’œuvre du monde des gangsters, la « mafia », mais elles furent en fait créées par de petits groupes très mal organisés, qui avaient trouvé là un excellent moyen de vivre plus confortablement la crise économique qui secouait le pays.
Les Dirty Comics furent dessinés dans des arrières boutiques, des greniers sombres, des chambre d’hôtel, produit par des éditeurs balladeurs se déplaçant d’une ville à l’autre et souvent imprimés dans la crainte, à la sauvette, entre les descentes de police qui intervenaient sur les plaintes des dessinateurs syndiqués, outragés par les détournements injurieux de leurs personnages.
Les années 30 furent très dures aux USA. Le chômage touchait tout le monde et peu d’habitants de grandes villes, furent épargnés par la crise du logement, la fin et le froid. A de pareilles époques l’humour devient plus féroce, plus dirigé et s’attaque ouvertement aux bases de la société et à ses privilégiés. Les Dirty Comics étaient des pavés lancés dans la marre de l’Establishment à une époque où Al Capone était un héros, les trafiquants des hommes d’affaire ayant pignon sur rue, et les policiers grands consommateurs de pots de vin ; aussi connurent-ils un succès considérable pendant plusieurs années.
Les images reproduites dans ces ouvrages sont sensiblement de même format que les originaux ; c’est dire que les Dirty Comics pouvaient facilement se dissimuler dans la main, les ventes ne se faisant évidemment pas en librairie, mais dans la rue, à la sortie des usines, des universités, dans les bureaux, et par des chômeurs, des étudiants ou des vieillards libidineux.
Imaginez : 1930 – un soir d’hiver à Chicago ; à l’angle d’une rue, un de ces vieillards louches vous interpelle en entrouvrant son manteau : « Hé ! Mon gars, viens un peu par ici, regarde. Pas mal hein ? Pour toi, je peux te le laisser à 3 dollars, O.K ? ».
Ailleurs = 40 €uros les 3 volumes sur priceminister.
Aux alentours de 15 €uros le volume sur galaxidion, priceminister, etc…
11:16 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Comics divers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dirty comics, b.ds érotiques, bandes dessinées érotiques, années 30, collection papakid
27/12/2011
MANARA - Trompeuse apparence
Milo MANARA : « Trompeuse apparence »
Edition originale de 1984… Quelques courtes histoires, tendres, cruelles ou diaboliques, aux apparences souvent trompeuses ( dont la fameuse et géniale « Fyn », qui vaut à elle seule l’achat de cette B.D ! )… du grand Manara !
Edition Kesselring / 1984 / 52 pages / 29,5 x 22 cms / 345 grammes.
Quelques toutes petites traces de stockage, mais vraiment infimes, très bon état !
>>> 10 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.
http://www.bedetheque.com/album-18943-BD-Trompeuse-apparence.html
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Ailleurs = entre 17 et 25 €uros en achat imm sur ebay.
Entre 8 et 20 €uros ( selon les états ) sur priceminister.
10:31 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Manara | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : manara, trompeuse apparence, édition originale, b.d, bande dessinée, érotisme
23/12/2011
Manara - Gulliveriana
Gulliveriana - par Milo MANARA.
Embarquée par accident à bord d’un bateau, une demoiselle sexy se retrouve géante chez des lilliputiens, puis lilliputienne dans un monde de géants. Une variation érotique intéressante et propice aux fantasmes des "Voyages de Gulliver"...
Les Humanoïdes Associés / Edition originale de 1976.
72 pages en couleurs / 710 grammes / Etat = comme neuve !!!...
>>> 10 €uros. / Vendue ! - Temporairement indisponible.
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Résumé et chronique de planètebd.com :
L'histoire : Une jeune femme sexy en maillot de bain se fait dorer la pilule sur le sable d’une crique isolée. Elle aimerait faire du bronzage intégral, mais un bateau, ancré à quelque brasses de là, la gène un peu. Aussi s’éloigne-t-elle au fil de l’eau, sur son matelas pneumatique, pour se mettre nue plus au large. Mais en roulant à l’eau depuis son matelas, elle perd définitivement son maillot et n’a d’autre choix que de monter à bord du mystérieux bateau, pour y demander de quoi se couvrir. Mais à bord, personne. Elle trouve un tricorne de pirate, se confectionne une courte tunique avec un drapeau britannique et s’installe négligemment sur le pont pour y lire un vieux bouquin : Les voyages de Gulliver. Mais le temps se gâte aussi soudainement que sérieusement. Chahuté par d’immenses déferlantes, le bateau s’échoue. Quand la jeune femme reprend connaissance, elle est allongée sur un rivage, mais immobilisée par des dizaines de petites sangles : elle est devenue une géante, à la merci d’une nombreuse population de lilliputiens ! Effrayée, elle se débat, mais les lilliputiens lui décochent des volées de flèches, qui sont sur son épiderme comme des centaines de petites épingles. Ils lui donnent à boire quelques tonneaux de vin drogué et profitent de son sommeil pour la déplacer et l’amener jusqu’à leur roi, à l’aide d’un immense socle à roulettes, tiré par des dizaines de bœufs…
Ce qu'on en pense sur la planète BD : Comme Le déclic ou Le parfum de l’invisible,Gulliveriana est un must du 9e art érotique, livré originellement aux yeux pétillants masculins en juin 1996. L’italien Milo Manara y fait bien entendu une variation friponne autour des quatre Voyages de Gulliver jadis contés par Jonathan Swift (en 1721). Ici, le chirurgien Gulliver est remplacé par une jeune femme sexy et totalement dénudée qui, une fois devenue géante, suscite bien des situations étonnantes… et des fantasmes. Précisément dessinées avec l’élégance qui caractérise toute l’œuvre de ce maître de l’érotisme, les situations érotiques demeurent toutefois relativement chastes : en marge de la cambrure naturellement sexy de l’affable héroïne et de ses jambes génialement disproportionnées, cela se limite notamment pour elle à faire passer un défilé militaire sous ses jambes bien écartées. En l’utilisant ainsi en tant qu’arc de triomphe, Manara trouve un angle intéressant à la symbolique sexuelle-militaire… Sur un plan plus irrévérencieux, la jeune femme éteint ensuite l’incendie du château et sauve la reine en faisant pipi dessus ! Après tout, le roman de Swift était à son époque une véhémente satire du pouvoir monarchique. Au-delà de ces épisodes cultes, Manara laisse surtout une large part à l’imagination, qui joue pleinement sur les rapports de tailles exagérés (la proportion inverse du second voyage permet à l’héroïne de s’exciter en s’agrippant à un majeur géant…). Les deux derniers voyages de cette Gulliveriana (avec les chevaux intelligents et sur l’île volante), couvrant une dizaine de pages finales, perdent beaucoup de leur sens initial et ne trouvent leur utilité qu’à travers la fidélité aux situations de l’œuvre originale. Une œuvre… géante !
http://www.planetbd.com/bd/les-humanoides-associes/gulliveriana/-/12807.html
10:41 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Manara | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : manara, milo manara, gulliveriana, b.d, bande dessinée, érotisme