17/03/2012
Ode à l’X
Ode à l’X
Recueil de poésies érotiques, illustrées par de grands ( et même très grands ) noms de la bande dessinée ! Incontournable pour tout amateur d’érotisme et de « belles images pieuses » !
- BESS ( Superbes planches ! ) / Piron : La Puce.
- VARENNE / Verlaine : Idylle High-Life.
- VARENNE / Verlaine : Pensionnaires.
- LIBERATORE / Mallarmé : Vers d’album.
- MOEBIUS / Patin de la Fizelière : Les Souvenirs.
- CHAUZY / Motin : Stances.
- BEB DEUM / Belleau : Baisers.
- LOUSTAL / Musset : Ce qu’il me faut.
- Jeff REY / Béranger : La petite ouvrière.
Les Humanoïdes associés / E.O de février 1996.
60 pages / 32,5 x 25 cms / 680 grammes.
La jaquette couleur ( reproduisant la couv’ à l’identique ) est manquante.
Traces de stockage et manip’ ( frottements ) sur plats, coins légèrement abîmés, pastille rouge collée sur tranche et trace de choc sur la tranche supérieur ( voir photos ). Rien de vraiment méchant mais tout de même assez pour ( à mon sens ) définir la reliure comme « moyenne » !
Enfin, l’ensemble reste toutefois très présentable… et l’intérieur est – lui – nickel !
>>> 5 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.
>>> http://www.bedetheque.com/serie-4329-BD-Ode-a-l-X.html
00:19 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Erotisme / Livres érotiques, Illustrations | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ode à l’x, humanoïdes associés, bess, varenne, liberatore, moebius, beb deum, jeff rey, loustal, bande dessinée érotique, érotisme, illustrations érotiques
11/03/2012
Moebius nous a quitté...
Disparition d'un monument de la BD.
Créateur de Blueberry, d'Arzach et de L'Incal, pilier de Pilote, cofondateur de Métal hurlant : Jean Giraud-Mœbius était une icône de la culture populaire mondiale.
Il est mort ce samedi 10 mars 2012 des suites d'une longue maladie.
Triste nouvelle donc, qui touche autant les générations de lecteurs qui attendaient dans Pilote, les aventures du Lieutenant Blueberry, que les inconditionnels de Métal Hurlant. Révolutionnaire, ébouriffant, délibérément tourné vers la science-fiction, ce magazine qu’il fonde en 1975 avec Jean-Pierre Dionnet et Philippe Druillet a durablement marqué l’histoire de la BD mondiale. Sous le pseudo de Moebius, Jean Giraud y signe quelques « monuments » ( Arzach, Le Garage Hermétique ) et devient en peu de temps une référence mondiale en matière de création graphique.
Ce n’est pas pur hasard si nombre de grands noms du cinéma, de l’animation, du manga et des jeux vidéo ( James Cameron, Hayao Miyazaki, Georges Lucas, Go Nagai, Ridley Scott, Luc Besson… ) lui ont rendu publiquement hommage ou fait appel à ses services comme pigiste de luxe sur leurs super productions.
Architectures verticales, vaisseaux rouillés, déserts magnétiques, créatures en tout genre, chutes vertigineuses, ambiances poisseuses où la sueur se mêle au high-tech: l’imaginaire moebiusien a littéralement façonné, bordé, « modélisé » la SF des trente dernières années. Que seraient Tron, Le Cinquième Elément, Alien, Blade Runner, Willow ou Abyss sans la Moeb’ touch ?
Souvent imité, mais rarement égalé, l’univers moebiusien reposait sur une maîtrise technique parfaite : un trait simple comme un coup de sabre japonais mais aussi essentiel qu’un haïku. S’il a contribué à faire entrer la BD dans l’âge adulte, Jean Giraud est surtout parvenu à la hisser au rang des beaux-arts, à la faire reconnaître comme un nouvel avatar, une forme hybride mais légitime du dessin.
On gardera de lui l’image d’un esprit brillant, libre qui ne s’embarrassait pas avec le prêt-à-penser et les pudibonderies de notre époque. Il aimait mettre les pieds dans le plat et lâcher des gros mots devant les beaux esprits et les assistances trop révérencieuses, avec le sourire malicieux d’un gamin surpris en train de chiper des bonbons. Certains le trouvaient hautain ; pourtant Jean Giraud se sentait bien au milieu des gens, presque trop. L’homme acceptait toutes les dédicaces et aimait discuter avec ses fans, sans tenir compte des horaires, ni de l’âge ou du statut de ses interlocuteurs. Peut-être parce que sa notoriété ne lui a jamais fait oublier son enfance modeste et populaire dans le pavillon de ses grands-parents à Fontenay-sous-Bois.
Avec lui, c’est un phare, un repère et un bout de notre jeunesse aussi, qui foutent le camp.
Jean, vous allez nous manquer…
( Stéphane Jarno )
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Gosh !!! Damned !!! Blood and guts !!!
J'ai cru que mes poumons allaient éclater ! C'est avant tout en fan inconditionnel du lieutenant Mike Steve Donovan dit Blueberry que je tenais à réagir à la disparition de ce GRAND de la BD ! Avec au passage, une pensée pour son compère Charlier, disparu lui depuis de nombreuses années, l'homme aux sandwich gigantesques promenant son imposante carcasse dans les couloirs de Pilote à la recherche de quelques répliques pour les multiples personnages dont il était le scénariste.
D'aucuns parleraient de clichés de la BD d'aventure en évoquant ces dinosaures mais comment oser parler de clichés quand ils concernent les inventeurs du genre !!! C'est comme dire de Manowar qu'ils ne sont que de tristes pantins ( je l'ai lu et ça m'a toujours fait bondir de colère ! ) véhiculant les clichés éculés du Heavy Metal !?! Mais bordel de merde : ils SONT le Heavy Metal !!!
Comme GIR, Charlier, Gotlib, Franquin et autres Goscinny SONT la BD !!!
( En tout cas celle que j'aime… )…
So long guy ! Tâche de descendre quelques bouteilles de rye ( et du raide ! ) avec le vieux Mac Clure !!! ( Lemmy The Obi )
Note de Kurgan : Un commentaire qui résume si bien ma pensée… que je ne pouvais que le « remonter d’un cran » et l’adjoindre à cette note ! Bien vu l’ami !…
19:02 Publié dans Bandes dessinées, Illustrations, In Memoriam | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : moebius, jean giraud
06/03/2012
Frank FRAZETTA
Mars... mois du collector !
L’art fantastique de Frank FRAZETTA – Volumes 1 & 2
Et non, je ne vais pas vous faire de chronique / résumé / présentation…
Parc’que bon, soyons clair, si tu es ici en toute connaissance de cause ( et non par le plus grand des hasard ), que tu es fan de Rock et de Métal, de comics et de S.F, de bande dessinée et d’Héroic-Fantasy, de Robert E. Howard et d'Edgar Rice Burroughs, de la Marvel et de tous l'univers gravitant autour des galaxies suscitées… tu ne peux que connaître ( et admirer ) non seulement l’illustrateur ( pardon… L’illustrateur, avec une majuscule de 6 pieds de haut, de la culture « pulp » ! ), mais – surtout – celui qui restera ( à mon sens ) comme l’un des plus grand peintre du 20e siècle… j’ai nommé : le génialissime Frank FRAZETTA !!!!…
And then… de là… si tu ne possèdes point encore ces 2 merveilles : tu sais ce qu’il te reste à faire !
Aux éditions Chêne / 1975 pour le volume 1 / 1977 pour le volume 2.
Environ 100 pages / 45 planches par volume.
Papier glacé, reproductions de haute qualité !
28,5 x 23 cms / les 2 volumes = 785 grammes.
Quelques marques de stockage et de manipulation ( essentiellement sur le premier plat du volume 1, dont la tranche est – également – légèrement frottée ), mais rien de grave… l’état est excellent pour des ouvrages « souples » de 35 ans d’âge, les intérieurs sont propres, sains et quasi-neufs… et l’ensemble est donc tout à fait bon ( et même « bon + » ) pour le service !
Les 2 volumes = 33 €uros. / Vendus - temporairement indisponibles.
Ailleurs = entre 15 et 30 €uros par volume ( selon les états ) sur priceminister.
Entre 18,99 et 31 €uros par volume ( selon les états ) sur amazon.fr
25 €uros par volume sur galaxidion.fr
>>> http://www.bedetheque.com/serie-10521-BD-AUT-Frazetta.html
>>> http://www.frankfrazetta.net/
>>> http://frankfrazettamuseum.com/
23:38 Publié dans Conan le barbare, Illustrations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : frank frazetta, illustrations, heroic-fantasy, science fiction, conan, robert e howard, edgar rice burroughs, death dealer
25/02/2012
RUVANTI : Divina Erotica
RUVANTI : « Divina Erotica »
Un album de pastels et dessins de Ruvanti, accompagnant des poèmes érotiques de Pierre Louÿs, Georges Bataille, Paul Eluard, Verlaine et Lou Reed. Juste superbe !
Loempiart / édition originale de 1987
64 pages / 31 x 23,5 cms / 440 grammes.
Quelques petites marques/traces de manipulation/stockage sur couv’ et quatrième… mais ni chocs ni manques, tranche impeccable et intérieur propre et sain. Bel exemplaire.
>>> 7 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.
Ailleurs = 6,99 €uros ( état moyen ) sur priceminister
7,92 €uros sur Amazon
13 €uros ( bon ) en achat imm. Sur ebay
15 €uros sur galaxidion.com
19:04 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Erotisme / Livres érotiques, Illustrations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ruvanti, divina erotica, illustrations érotiques, pierre louÿs, lou reed, georges bataille, paul eluard, verlaine
22/02/2012
ASLAN - Pin up - 1983
ASLAN : « Pin up »
Carrere / Michel Lafon.
Edition Originale octobre 1983.
Hard cover / Couverture cartonnée.
110 pages / 30,5 x 22,5 cms / 795 grammes.
Excellent état, si ce n’est quelques infimes marques de stockage sur la couv’, et un petit choc sur le bord extérieur de quatrième. But then, intérieur comme neuf : très bel exemplaire !!!!!
>>> 50 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.
Ailleurs = 55 €uros sur livre-rare-book
59 €uros ou 69 €uros sur priceminister
65 à 72 €uros sur Amazon.fr
17:59 Publié dans Illustrations, Pin-up, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : aslan, pin-up, lui, edition originale, carrere michel lafon, 1983, érotisme
14/02/2012
Alberto VARGAS - Playboy’s Vargas girls
Alberto VARGAS : « Playboy’s Vargas girls »
Livre regroupant quelques-unes des plus célèbres « pin-up(s) » dessinées par le génialissime Alberto Vargas pour Playboy au fil des décennies. Plutôt dur à dénicher en nos hexagonales contrées… mais incontournable pour tout fan d’illustrations, de pin-up(s) et ( surtout ) du grand Vargas, maître incontesté et incontestable de cet art délicieusement vintage.
« Lui » et la France eurent Aslan… les lecteurs de Playboy eurent Alberto Vargas !
Playboy presse – 1972 - 112 pages.
27,5 x 20,5 cms – couverture souple – 325 grammes.
Les plats présentent quelques petites marques d’usage ( essentiellement d’infimes frottements propres aux couvertures souples ) et la tranche un petit accro d’un millimètre sur le haut… mais l’intérieur est nickel de chez nickel, et l’on peut donc aisément classer cet exemplaire dans la case « bon lorgnant vers le très bon »… surtout pour une édition de 1972 !…
>>> 20 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
19:07 Publié dans Illustrations, Pin-up, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alberto vargas, playboy’s vargas girls, pin-up, pin-ups, vargas, playboy, érotisme
18/01/2012
MANARA & FELLINI : Voyage à Tulum
Milo MANARA & Federico FELLINI : « Voyage à Tulum »
Voyage à Tulum est une adaptation en bande dessinée d’un projet de Federico Fellini non abouti au cinéma mais qu’il avait publié en feuilleton en 1986 dans le journal italien Il Corriere della Sera avec, déjà, des illustrations de Milo Manara.
Le film aurait dû raconter le voyage entrepris par Fellini au Mexique à la rencontre des sorciers yaquis, de tradition toltèque, avec l’anthropologue Carlos Castaneda comme guide, mais rien ne se passe comme prévu. Castaneda ne se présente pas au rendez-vous fixé par le producteur. Fellini y rencontre entre autres Alejandro Jodorowsky et Jean Giraud alias Moebius. C’est cette aventure très mystérieuse, à la frontière du paranormal, que narre avec humour la bande dessinée de Manara. Fellini y est remplacé par Snaporaz, son alter ego à l’effigie de Marcello Mastroianni. À ce récit, le cinéaste ajoute une sorte de prologue à Cinecittà avec des personnages complètement étrangers à l’histoire initiale et qui font quand même le voyage avec lui. L'ouvrage comporte également deux récits complets de Manara évoquant l'univers de Fellini, des dessins ainsi que des propos des deux auteurs.
Casterman – Edition originale de 1990.
123 pages – 30,5 x 23 cms – 955 grammes.
Quelques ( inévitables mais infimes ) marques de frottements sur l’arrière de la jaquette de protection et un tout petit choc en bas de tranche… mais l’ensemble est quasi-parfait et en très très bon état, nickel : 15 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
Ailleurs = entre 14 et 20 €uros sur Amazon.fr
19,91 €uros sur bdnet.com
De 14,95 à 20,90 sur Priceminister.
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Fellini a voulu voir Tulum
Dans les années 1980, le cinéaste italien avait fait un voyage au Mexique dans l’idée de tourner un film inspiré des écrits de Carlos Castaneda. Le film n’a jamais vu le jour. Les raisons ? Aussi ésotériques que les livres de l’anthropologue péruvien.
Octobre 1984. Federico Fellini reçoit un coup de téléphone alors qu’il se trouve sur un plateau de Cinecittà, en pleine préparation de son film Ginger et Fred.
— Carlos est ici. Tu veux le voir ?
Cela fait quinze ans que Fellini cherche à rencontrer Carlos Castaneda. L’auteur de L’Herbe du diable et la petite fumée (1968), Voir (1971) et Voyage à Ixtlan (1972), des livres publiés dans le monde entier, qui suscitent curiosité et admiration. Il révèle dans ces ouvrages une part de la sagesse d’un supposé Indien Yaqui se présentant sous le nom de don Juan Matus, qu’il aurait connu dans le désert de Sonora, lors d’une enquête menée dans le cadre de ses études d’anthropologie à l’université de Californie. Ce sorcier, comme l’affirme Castaneda dans son récit à la première personne, l’aurait pris comme apprenti et lui aurait révélé les préceptes ancestraux de son peuple, les effets psychotropes du peyotl et les puissances surnaturelles que les hommes pouvaient parvenir à dominer. Fellini a le projet de réaliser un film inspiré des livres de Castaneda, mais il n’a pas trouvé le moyen d’en acquérir les droits.
Quelques années plus tard, en 1988, dans le défunt hebdomadaire L’Europeo, il racontera cette rencontre nocturne avec Castaneda dans un hôtel de Rome : « A l’heure dite, j’ai vu arriver un homme petit, trapu, brun : un Sicilien, un gros Sicilien avec des dents blanches brillantes, aux manières affables, cordiales. Quelqu’un de très jovial : aucun trait romantique qui puisse évoquer un quelconque envoûtement. Le sourire du Mexicain [ en fait Castaneda était péruvien ], qui fait penser aux Calabrais, aux Napolitains, les cheveux ondulés et brillants, les sourcils très noirs, l’œil un peu globuleux, mais affable, curieux. Un regard touchant, un côté convivial et tactile, une manière de s’assurer que vous êtes là et que les autres sont ici avec vous. « My dear friend. » Cher ami ! Nous nous sommes donné l’accolade. »
D’autres metteurs en scène, comme Alejandro Jodorowsky, avaient tenté en vain de réaliser un film inspiré de l’oeuvre de Castaneda. Apparemment, l’écrivain avait choisi Fellini, et vice-versa. A Rome, ils se voient plusieurs fois. Castaneda, tel un oracle, insistait sur le fait que le moment était propice pour faire le film. Il voulait convaincre Fellini de tourner au Mexique, alors que ce dernier disait qu’il pouvait réaliser des décors de paysages mexicains à Cinecittà. Ce sera leur premier désaccord. Le cinéaste le présente à son producteur, Alberto Grimaldi. Fellini veut remettre à plus tard la rencontre, parce qu’il est sur le point de commencer le tournage de Ginger et Fred, mais Castaneda l’en empêche : il lui dit que le rendez-vous suivant doit avoir lieu immédiatement à Los Angeles.
Le voyage est financé par Grimaldi, en 1984, mais Fellini ne tournera jamais le film. De retour à Rome, le cinéaste raconte à ses amis que Castaneda s’est volatilisé, mais que lui et ceux qui l’accompagnaient viennent de vivre un voyage étrange, ponctué de messages anonymes [ trouvés dans les chambres d’hôtels ], de coups de fil menaçants, de signaux ésotériques. La légende noire de ce film non tourné se cristallise en 1986, quand le Corriere della Sera publie, sous le titre Viaggio a Tulun (sic), un scénario que le cinéaste a écrit en collaboration avec son scénographe Tullio Pinelli, accompagné d’illustrations de Milo Manara. Le quotidien présente le texte comme un scoop sur ce que va être le prochain film de Fellini. Le scénario raconté est inquiétant, mais le message sur lequel il se termine l’est plus encore : « Les faits ici présentés se sont produits dans la réalité. »
(…)
Dans les dernières années de sa vie, Fellini n’est pas parvenu à réunir les fonds pour faire le film et il a transformé en bande dessinée, avec des dessins de Milo Manara, le scénario qu’il n’avait pas pu porter à l’écran. Viaggio a Tulum est paru en 1990 chez Rizzoli [ et en France chez Casterman, sous le titre Voyage à Tulum ], Manara en a fait une histoire érotique, où Fellini, qui apparaît dans certaines planches, est figuré parfois sous les traits de Marcello Mastroianni. La réalisation de la bande dessinée a été menée tambour battant : Fellini donnait les ébauches à Vincenzo Mollica [ ami de Fellini, spécialiste de la BD et critique de cinéma, qui a fait se rencontrer Manara et le cinéaste ] et celui-ci les envoyait par fax à Manara, qui se trouvait à Vérone. Mais le sortilège mexicain continuait d’opérer. Ils se sont mis à recevoir d’étranges appels téléphoniques. « Ils voulaient savoir ce que nous faisions. C’était un groupe italien lié aux expériences de Castaneda, c’est-à-dire à son mode de pensée. »
Si, dans un premier temps, Fellini a prévu que le personnage de Carlos Castaneda figurerait dans la bande dessinée, ces appels anonymes l’amènent à y renoncer. Il modifie le début de l’histoire en la rendant bien plus surréaliste, ce qui n’est pas pour déplaire à Manara : plus qu’un rêve, la BD serait un grand cauchemar allégorique sur l’apocalypse du monde telle qu’ils étaient en train de la vivre.
Fellini a toujours pensé que son projet cinématographique sur les livres de Castaneda avait sans doute irrité et inquiété certaines personnes, qui devaient appartenir à une sorte de secte dont dépendait certainement l’anthropologue. En somme, d’après lui, les menaces provenaient d’une organisation dépassant la personne du mystérieux écrivain. Et comme le cinéaste était très superstitieux, il a préféré ne pas porter cette histoire à l’écran.
(…)
Fellini avait beaucoup de points communs avec Castaneda. L’un comme l’autre étaient capables de changer le regard des autres. Egocentriques, ils faisaient tous deux l’objet d’un culte et n’avaient pas leur pareil pour raconter des histoires auxquelles ils finissaient par croire eux-mêmes. Et c’est avec un art consommé qu’ils inventaient leur propre personnage et construisaient une sorte de mythologie d’eux-mêmes.
Fellini ne s’est peut-être jamais rendu compte que, à l’égal de Mastroianni dans la BD de Milo Manara, il avait été lui-même sans le savoir le personnage d’un film. Un film dont Castaneda tirait les ficelles. Mais on peut aussi imaginer qu’en grand visionnaire qu’il était, le cinéaste ait compris dès le début la manipulation de Castaneda et s’en soit servi pour que nous soyons tous les acteurs éternels du film qu’il n’a jamais tourné.
http://www.courrierinternational.com/article/2011/05/19/fellini-a-voulu-voir-tulum
17:49 Publié dans Bandes dessinées érotiques, Cinéma, Fantastique / Horreur, Illustrations, Manara | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : milo manara, federico fellini, carlos castaneda, voyage à tulum, érotisme, ésotérisme
02/01/2012
Silvio Cadelo & Celia Dogson - Perverse Alice
Perverse Alice
( Conte érotique pour adulte )
Une nouvelle coquine de Celia DOGSON…
Illustrée par Silvio CADELO.
Les Humanoïdes associés.
Un album cartonné, format 21 x 23 cms / 32 pages couleurs / 285 grammes.
Livre illustré / Edition originale de 1989.
Quelques marques de manipulation et/ou stockage sur plats, ainsi qu’un petit choc en haut de tranche, mais rien de bien grave ; l’intérieur est nickel et l’exemplaire ( un seul en stock ) est donc tout à fait O.K / bon pour le service : 6,50 €uros. / Vendu - temporairement indisponible.
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Résumé :
La petite Alice est dans la salle de bain, toute occupée à ses besoins, lorsque Dinah, la gouvernante, entre pour prendre une douche. Surprise, la petite fille voit alors du coin de l'oeil une poule qui s'élance d'un coin à l'autre de la pièce comme affolée. Alice la suit et se retrouve au détour de la baignoire dans un pays étrange, elle y aperçoit le gallinacé en train de trier d'étranges champignons aux formes plus ou moins phalliques. Décidée à mieux connaître ce pays la fillette s'élance corps et âme dans cette aventure érotique.
Avis de Sceneario.com
Cadelo s'est très vite fait une réputation de dessinateur érotique, ce qui est malgré tout assez surprenant car au fond il n'a guère fait que trois albums dans ce genre, il s'est davantage spécialisé dans le fantastique ! Malgré tout je n'irais pas me plaindre car, même si l'héroïne est une gamine, ce petit album ( sous un faux aspect de livre pour enfant ) est un vrai petit délice de parodie coquine. C'est d'autant plus intéressant quand on sait qu'il a été co-écrit par une arrière petite nièce de Lewis Carroll ( l'auteur du chef d’œuvre « Alice au pays des merveilles » ), les textes prennent ainsi une connotation supplémentaire qui s'ajoute à leur charme, craquant. Un petit objet savoureux qui se dévore des yeux donc.
( Par FredGri >>> http://www.sceneario.com/mobile-bd-1057.html )
Silvio Cadelo : …
Baroque, symbolique, gothique, maniériste... autant d'adjectifs qui s'épuisent à cerner l’œuvre de cet extra-terrestre italien qui vit à Paris : Silvio Cadelo. Lui se revendique d'abord peintre, amoureux de la Renaissance italienne. Il a d'ailleurs exposé, il y a quelques années, à Paris, sous le titre Décollages, une série d'immenses toiles, dont Casterman édita le catalogue. Il fut également mime et comédien, avant de devenir dessinateur ; avec Alejandro Jodorowsky pour La saga d'Alendor ( aux Humanoïdes Associés ), avec Celia Dogson pour une interprétation très coquine de Lewis Carroll, Perverse Alice ( aux Humanoïdes Associés ), ou seul pour La Fleur amoureuse ( Albin Michel ). Parmi toutes ses créatures, pourtant, Cadelo confesse une tendresse toute particulière pour Envie de chien, dont le premier volume lui a valu en 1990 le Grand Prix de la ville de Sierre.
http://www.bedetheque.com/album-34792-BD-Perverse-Alice.html
Ailleurs = de 10,99 à 12,20 €uros sur amazon.fr
10 €uros en achat immédiat sur ebay
16:07 Publié dans Erotisme / Livres érotiques, Illustrations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : perverse alice, celia dogson, silvio cadelo, les humanoïdes associés, edition originale, livre illustré, érotisme, livre érotique, lewis carroll
29/12/2011
MANARA - ALMODOVAR
Milo MANARA et Pedro ALMODOVAR : « Le feu aux entrailles »
80 pages / couverture cartonnée + jaquette couleur
Editions La Sirène / 1992 / 555 grammes / 25 x 20 cms.
Quelques infimes ( très infimes ) marques de manipulation et stockage sur la jaquette…
Sans quoi il est nickel / comme neuf !
>>> 16 €uros. / Vendu ! - Temporairement indisponible.
« Toute ma vie j'ai travaillé avec et pour les femmes, et je ne suis jamais parvenu à les connaître. J'ai découvert une seule chose: blondes, brunes, rousses, petites ou grandes, toutes les mêmes. Des garces. Cependant, je reconnais que je leur dois mes meilleurs moments, et les pires aussi. Je ne regrette rien. J'ai consacré chaque jour de mon existence à ce miracle qu'elles abritent entre leurs jambes, un joyau si délicat qu'il méritait tous mes efforts. »…
Ainsi commence le testament du chinois Ming, véritable acte de vengeance, qui va mettre le feu aux entrailles de toutes ces femmes tellement ingrates en amour.
Cet album n'est pas à proprement parler une bande dessinée, mais plutôt un « livre illustré » une nouvelle, ( elle-même divisée en une succession de courtes histoires ) écrite(s) par Pedro Almodovar et illustrée(s) par Manara. ( 21 planches couleurs en pleines pages ).
http://christophe.rouillard.free.fr/manara.html
http://www.bedetheque.com/album-35079-BD-Le-feu-aux-entrailles.html
Ailleurs = 25 ou 26 €uros sur amazon.fr et abebooks.fr
- 19,99 ou 20,60 €uros sur livre.fnac.com
- Entre 16,20 et 29,90 sur priceminister
- 30 €uros sur galaxidion et livre-po-cher.com
13:43 Publié dans Erotisme / Livres érotiques, Illustrations, Manara | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manara, milo manara, pedro almodovar, érotisme, livre illustré, le feu aux entrailles
30/11/2011
Gil ELVGREN
Découvrez l’art de Gil ELVGREN !
http://pictographe.blogspot.com/2011/02/les-modeles-de-gil-elvgren.html
16:03 Publié dans Illustrations, Pin-up, Rock'n'Roll | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gil elvgren, pin-up