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06/02/2015

SCHOOL OF VIOLENCE

 

SCHOOL OF VIOLENCE : « We the People… ? »

( LP / 1988 / USA )

 

Thrash façon années 80… allongé d’une ch'tiote rasade de Hardcore façon années 80…

Bref, THRASH-core façon années 80 ! Héhé !

>>> http://www.discogs.com/School-Of-Violence-We-The-People/release/2138620

 

Etat = le bas de la pochette est entamé par un petit « cut de douane » (cf. la flèche indiquant l'emplacement dudit défaut sur la photo), et présente quelques petites marques de manip' et/ou stockage ! (Le disque a un peu « marqué » le carton, mais très légèrement !)

Mais le vinyl est – lui – absolument parfait… et comme neuf ! (Neuf de chez neuf même… je ne pense pas qu’il ait été écouté plus d’une seule et unique fois !?!!)

Excellente « seconde main » !!!

DEATH Records / 10 titres – 32 mns / Insert avec paroles.  

Collector ! >>> 8 €uros. / disponible.

 

School of Violence.jpg

 

 

 

21/05/2013

FASTWAY

 

FASTWAY : « Waiting for the Roar » ( LP / 1986 / U.K )

 

GRRRRREAT HARD « seventies FM » ROCK !!! With Fast Eddie CLARKE !!!…

 

Amateur de « hard FM mais pas trop », Waiting for the Roar est fait pour vous. Des synthés certes, mais surtout la guitare de Fast Eddie Clarke. L’album commence par trois titres qui percutent, suivent une ballade suave et une reprise de Janis Joplin qui aurait satisfait sa créatrice. Voila une première face équilibrée, qui se laisse encore écouter 25 ans après sa sortie.

Le temps de retourner la galette, et c’est reparti pour du bon vieux hard rock avec un soupçon de synthé (Rock on), qu’on dirait issu de l’union adultérine de Led Zep' (cf le riff de We gonna groove) et Def Leppard (pour les refrains). A signaler, le très hendrixien Girl.

Un album homogène, sur le plan de l’interprétation : une belle palette de jeux de guitare, une voix maîtrisée et à sa place. Des accents des 70’ sauce 80. Peut-être un peu trop académique Monsieur Clarke !? Mais on aime quand même ! 

 

( Patrick W / hardrock80.com )

 

( http://www.hardrock80.com/groupes/fastway/Waiting_for_the_Roar.htm )  

 

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Fast Eddie Clarke : guitare

Dave King : chant

Shane Carroll : guitare, claviers

Paul Reid : basse

Alan Connor : batterie

 

LP version CBS (CBS 26654)

Pochette : entre moyen+ et bon… disons « bien ».

Une marque d’étiquette de prix mal décollée en haut à droite (visible sur la photo), ainsi que quelques (inévitables) petites traces de manipulation(s) et stockage, mais ça va… rien de vraiment notable et/ou dommageable. ( Tranche et pochette intérieure parfaites )

L’ensemble est O.K et tout à fait bon pour le service !   

Vinyl : TB… comme neuf !

>>> 7 €uros. / Vendu ! 

 

fastway,fast eddie clarke,waiting for the roar,hard rock,hard fm,lp,33 tours,vinyl

 

Ailleurs = entre 6 et 10 €uros sur discogs (from USA, UK and Belgium)

Entre 6,50 et 12,40 €uros sur musicstack.com

 

 

 

 

http://www.fastwayofficial.com/site/

http://www.myspace.com/fastwaymusic

http://www.fasteddieclarke.com/

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fastway

14/05/2013

TAKASHI - Kamikaze Killers

 

TAKASHI : « Kamikaze Killers »

( 12’EP / 1983 / USA )

 

La toute première release du (maintenant cultissime) label « Mongol Horde » (Virgin Steele, Thor, Alien…). Un Heavy-Glam-Rock bien catchy qui ne pourra que séduire les fans des deux premiers MÖTLEY CRÜE et/ou des débuts de RATT.  

 

Face A) : Strangler / Kamikaze                    

Face B) : Mad Max / Playboy Girls

Mongol Horde Records 001

 

Pochette = 3 petits défauts (un tout petit choc dans le coin supérieur gauche, un petit scotch dans le coin inférieur droit et une étiquette de prix en haut à droite), mais l’ensemble est très bien et peut aisément être estampillé entre Moyen+ et Bon…

Vinyl = très bon… comme neuf !

 

>>> 6 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible. 

 

TAKASHI.jpg Ailleurs = entre 6 et 8 €uros sur discogs.

 

http://www.myspace.com/takashiny

 

 

10/04/2013

TROUBLE / Run To The Light

 

Trimestre du VINYL et des comics…

Qui (on vous l’annonce déjà) va faire du rab’ en mai !  

Et devenir un « quadrimestre », du coup…

 

TROUBLE : « Run To The Light »

( LP / 1987 )

 

Side  A)

01.  The Misery Shows (5:33)  

02.  Thinking Of The Past (3:51)             

03.  On Borrowed Time (5:25)             

04.  Run To The Light (5:58)             

 

Side B)

05.  Peace Of Mind (3:01)     

06.  Born In A Prison (4:45)  

07.  Tuesday's Child (3:28)    

08.  The Begining (5:22)             

 

Vocals : Eric Wagner

Guitars : Bruce Franklin & Rick Wartell

Bass : Ron Holzner

Drums : Dennis Lesh

 

Metal Blade Records ( Netherlands / Version hollandaise ) – RR 9606

Pochette = en excellent état, quelque part entre bon+ et très bon…

Vinyl = comme neuf !

>>> 25 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

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18/03/2013

ADX - Weird Visions

 

28 février…

28 avril…

Trimestre du VINYL et des comics !

 

A.D.X : « Weird Visions »

( LP / 1990 / France )

 

Noise Records.

Pochette = B+ / Vinyl = TB >>> 14 €uros. / Vendu ! Indisponible.

 

Ecouter > http://www.youtube.com/watch?v=KHe1EvnFpeU&feature=related

 

ADX - Weird Vision.jpgAilleurs = De 15 à 35 €uros sur discogs.com

29 €uros chez Adipocere / de 14,98 à 29,99 €uros sur priceminister.

 

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ADX est tout simplement considéré comme le meilleur groupe de heavy metal ayant jamais existé en France, avec un gabarit suffisamment solide pour rivaliser avec les productions étrangères. C'est dans cette optique qu'a été conçu Weird Visions, faire de la concurrence au heavy metal allemand avec les Gamma Ray, Running Wild qui rencontraient un succès fou à l'époque. ADX va alors être supporté par le label Noise, ce qui ne se fera pas sans concessions. La plus évidente de toute étant l'obligation imposée par Noise de chanter en anglais ; la langue française étant trop restrictive pour prétendre à une carrière internationale. 10 ans plus tard, Heavenly a eu exactement la même démarche pour son 1er album, lui aussi signé chez Noise. En échange de ça, ADX bénéficie pour la 1ère fois de sa carrière de gros moyens, avec une production "à l'allemande" irréprochable. Weird Visions sonne même bien mieux que les albums de Running Wild ou que Heading for tomorrow de Gamma Ray. Mais avec cette signature chez Noise, ADX va un peu perdre ce qui faisait sa spécificité, et notamment avec l'absence du chant en français. Le chanteur ne se débrouille pas trop mal avec l'anglais, mais le français lui convenait bien mieux. (…)

Musicalement, ADX voit son heavy metal "germanisé" et certains refrains comme les choeurs de Lost generation me font vraiment penser à du Running Wild, le côté "en avant moussaillon" en moins (comme sur le refrain de Raging Fire de l'excellent Port Royal). Mais cela reste du speed mélodique couillu comme a toujours su le faire ADX. Sans être le meilleur album, Weird Visions contient son lot de "classiques", enfin si le groupe n'avait pas abandonné le français, ils auraient été reconnus comme des classiques par les fans. Le fait d'être chanté en anglais les a fait un peu passé inaperçu, c'est dommage car des titres comme King of pain, Sign of the time ou Behind the mirror sont incontournables dans le genre. ADX réussit l'exploit d'être à la fois mélodique et burné ce qui parait incroyable de nos jours. Mais le speed mélodique (ADX eux-mêmes ont toujours revendiqué cette étiquette) à cette époque n'était pas encore enfantin comme maintenant. Le meilleur exemple est illustré par l'excellente reprise de Rainbow, Kill the King, qui est ici très puissante, en tout cas bien plus que la version poussive qu'en avait faite Stratovarius.

 

( http://www.hardrock80.com/groupes/ADX/WeirdVisions.htm )

 

La scène française des années 80 et '90 fut extrêmement prolifique, comme tout le monde le sait : KILLERS, TRUST, NIGHTMARE, BLASPHEME, VULCAIN et tant d'autres ont été les fleurons d'une lame estampillée "heavy français", qui est retombée par manque de structures et de public… Et ADX fait sans conteste partie de celle-là ! Cet album est probablement le plus abouti du groupe avant le split provisoire qui s'en est suivi : 11 titres ciselés dans l'acier, nerveux et très techniques, défendant haut l'étendard du speed ! Il n'y a vraiment rien à jeter, tout est entraînant et bien trouvé ! Le chant est très personnel, encore clair mais déjà rocailleux et viril : il n'a donc pas pris une ride… Il est d'ailleurs progressivement passé en anglais afin de mieux s'exporter, alors que le français était la règle dans les '80. Et les textes sont plus fouillés que la moyenne, à connotation onirique et historique, avec par exemple Lost generation, une chanson bien écrite sur "l'arrière" pendant la guerre 14-18… Et la production qui est l'apogée du numérique pour l'époque, avec un son rond et plein, qui rend bien tranchant les guitares, juste comme il le faut. Une pochette énigmatique dévoile une main tenant les cartes d'un tarot de mauvaise augure…

L'album de la maturité, sans aucun doute ! Un joyau de metal français !

 

( http://lahordenoire.free.fr/chronique.php?art=14  )

07/02/2013

KISS - Alive II

 

28 janvier…

28 février…

Mois du VINYL et des comics !

 

KISS : « Alive II » ( Double LP / 1977 / USA )

Le fameux gatefold de chez Casablanca… 

Etat = la pochette présente de nombreuses petites marques de stockage et manipulations (surtout sur le recto, au haut de tranche un peu frotté), mais rien de bien grave (« état d’usage » comme on dit habituellement), surtout pour du 1977 ! Et puis les deux vinyls sont, eux, quasiment comme neufs !!! (Ah que ouais, l’ancien proprio ne devait pas être fan ou alors archi-super-maniaque !?!)

Bref… la pochette est O.K et les vinyls sont nickel ! 

Double LP >>> 10 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

KISS- ALive-II_01.jpg

KISS- ALive-II_02.jpg

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En 1977, les adeptes de la Kissmania ne purent que se ravir lorsqu’on leur annonça que leurs idoles allaient sortir un nouvel album live. C’est que pour beaucoup d’entre eux, l’histoire d’amour avec nos peinturlurés préférés avait démarré avec le fameux Alive !, sorti 2 ans plus tôt et sans doute l’un des plus grands disques en public de l’histoire du hard rock.

Entre temps, la discographie du groupe s’est étoffée de 3 albums studios et non des moindres : Destroyer, Rock’n Roll Over et Love Gun. 3 parpaings à posséder d’urgence dans sa discothèque et qui furent pour beaucoup le summum de leur carrière (disons l’un des summums de leur carrière). 3 bombes qui ont renforcé le succès planétaire du groupe, qui les ont emmené sur toutes les scènes du monde avec des spectacles de plus en plus grands, de plus en plus dantesques pour en mettre plein la vue et les oreilles. Gene qui crache du sang avant God Of Thunder, Paul en train de faire du trapèze sur Love Gun, Ace Frehley et sa guitare qui lance des roquettes … décidément, au jeu du rock’n roll circus, KISS est de loin le champion incontesté.

Le groupe pressentant alors qu’une phase de leur histoire vient de s’achever décide de fêter toute cette grandiloquence en présentant le petit frère du multi-platine Alive ! qui s’intitule… Alive II.

Pourquoi faire compliqué ? Un titre qui illustre une complémentarité avec le premier volet puisqu’il ne contient que des extraits live de la période 1976-1977. En somme, vous avez Alive ! et Alive II, vous avez un bon best-of de la carrière de KISS de 1974 à 1977, le meilleur du gang new-yorkais là où il est le plus fort : la scène. Car Alive II n’a qu’un seul défaut : ne pas avoir d’images :).

Le disque commence sous le signe du terrible Destroyer avec ni plus ni moins que l’hymne Detroit Rock City en guise de cheval de bataille… et avec ce titre mythique, dire que le groupe nous a dans sa poche tient du doux euphémisme. Comme sur le disque studio, ça enchaîne quasi-direct sur l’entraînant et festif King Of The Night Time World : redoutable. Ça se poursuit avec Ladies Room et Makin Love pour inaugurer le côté vicieux et machiste du groupe avant que le titre-phare Love Gun ne mette l’érotique Paul Stanley au premier plan. Gene n’est pas en reste avec 2 tubes dont il a la charge et qui se succèdent : Calling Dr. Love et Christine Sixteen à la fin duquel on l’entend crier dans un rââââââle de mâââââle « Christiiiine, Christine … » :).

Place ensuite au moment de gloire d’Ace Frehley. Le guitariste cosmique entame son Shock Me avec ce putain de riff qui fait taper du pied. Irrésistible. On remarque que chaque musicien a d’ailleurs son heure, voire ses heures. Juste derrière, Peter Criss se fend de la (semi-)ballade Hard Luck Woman… et trois morceaux plus tard, allez hop ! Il enroule sa serviette éponge autour du cou, laisse tomber ses baguettes, prend le micro et vient voir le public (non, je n’ai pas les images mais il faisait ça à chaque concert :)) pour la langoureuse Beth (…).

Passons sur l’entraînant mais pas réellement essentiel Tomorrow And Tonight pour retrouver un I Stole Your Love qui récure les parois (mieux que Monsieur Propre) et surtout cet inquiétant God Of Thunder où Gene le vampire peut se fondre réellement dans son monstrueux personnage (avec crachats de sang et tout le toutim). Ce moment, passage obligé en live est l’un des fleurons de l’époque KISS maquillé. Le dynamique I Want You et l’hymne Shout It Out Loud terminent ce deuxième live dans la folie.

Terminent ? Presque. Le concert est fini, mais le disque n’est pas encore arrivé au bout des sillons (…) Car le groupe offre à ses fans pas moins de 6 nouveaux morceaux studio qui ne seront sur aucun autre album d’ailleurs. Des titres sympatoches même s’il ne marqueront pas les mémoires, depuis le bien heavy All-American Man au plus enjoué et répétitif Anyway You Want It en passant par le rock’n roll Rockin In The USA ou le zeppelinien Larger Than Life.

 

METAL NIGHTFALL / Powersylv

( http://metal.nightfall.fr/index_443_kiss-alive-1977.html )

 

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 KISS- ALive-II_03.jpg

>>> http://en.wikipedia.org/wiki/Alive_II

 

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KRAFTWERK - Autobahn

 

28 janvier…

28 février…

Mois du VINYL et des comics !

 

KRAFTWERK : « Autobahn » ( LP / 1974 / Germany )

La pochette, qui ne présente que 2 ou 3 infimes marques de manipulation est quasi parfaite…

Et le vinyl est lui aussi comme neuf ! Nickel-chrome de chez nickel-chrome !

Ce qui fait que vous l’avez compris, c’est un exemplaire à classer TB/TB.

Collector ! >>> 15 €uros. / Vendu ! Temporairement indisponible.

 

KRAFTWERK - Autobahn 01.jpg

 

Ailleurs = entre 15 et 40 €uros sur discogs.

( Un exemplaire à 5,80 €uros, mais sans la pochette ! ) 

Entre 12,50 et 25 €uros sur ebay / entre 9 et 15 €uros sur priceminister

Le prix moyen pour du bon/très bon état chez des vendeurs pro’ oscille aux alentours de 15 €uros. 

 

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KRAFTWERK - Autobahn 02.jpg

 

Surfing on the Highway. 

Tout comme les autoroutes allemandes, Autobahn, ne connaît pas de limites. C’est un peu un coup de poker réussi. Parier sur le succès du synthétiseur peut sembler une évidence aujourd’hui. En 1974, c’était loin d’être le cas.

Mais n’allons pas trop vite en besogne. Si les deux premiers Kraftwerk avaient réussi à susciter un intérêt non négligeable dans certaines sphères, ils cultivaient une impression d’entre-soi en ne proposant au final qu’une musique pour musiciens, réservée aux initiés, une situation à peine nuancée par la sortie de Ralf And Florian en 1973. Avec Autobahn, Kraftwerk allait démontrer deux choses : qu’il était possible de conquérir les foules tout en étant un groupe allemand dans un marché dominé par l’hégémonie anglo-saxonne et qu’il était tout aussi possible d’enthousiasmer avec une musique électronique « froide ». Pour le moment, le duo se devait seulement d’exister autrement qu’en tant que simple curiosité et c’est ainsi qu’il conçut d’établir le pont, le chaînon manquant entre les expérimentations avant-gardistes et la musique pop. Symptomatique comme bien souvent de cet état de fait, cette position à la croisée des chemins allaient leur faire gagner culte et universalisme mais aussi moquerie et rejet. 

Natura non facit saltum ou la nature ne produit pas de bond, édictait Newton. La musique produite par Kratfwerk sur Autobahn vient remettre en cause ce principe en effectuant un véritable saut quantique, sans commune mesure avec ce que le groupe a fait jusque là, sans comparaison avec ce qui se faisait à l’époque. Le concept développé sur toute une face de vinyl pouvait les rapprocher d’une certaine façon de composer propre au rock progressif. Mais Autobahn, est avant tout un titre pop. Très terre à terre, bitume à bitume pourrait-on même dire. Loin des trips cramés de l’espace de leurs compatriotes. Parler de l’autoroute et donc de la voiture, c’était agile. Cela parlait à tout le monde et en particulier aux Allemands. Quand on connaît ce que revêt le mythe de la route aux USA et ce que représente l’automobile en Allemagne à cette époque on saisit un peu mieux le succès du concept. En outre, et pas des moindres, c’était une vraie chanson avec des paroles. Des paroles transfigurées en élément rythmique, transformées en mélodie par l’intermédiaire du vocoder, qui bien que lapidaires, étaient scandées en allemand à la manière d’un titre des Beach Boys. Oui, une chanson, avec une construction des plus classiques, qui allait être accentuée avec la sorti du single, ramené au format court traditionnel.

Autobahn, c’est vingt-trois minutes d’échappée à travers la matière sonore et synthétique, la quintessence même du morceau electro-pop. Ce blues robotique adopte définitivement la vision motorik rejoignant Neu ! dans sa quête effrénée du rythme circulaire, répétitif et métronomique. A la différence qu’ici, c’est la machine qui garantit la régularité des pulsations, produisant une transe quasi-parfaite, qui préfigure la techno avec quelques années d’avance. 

Le reste de l’album ramène Kraftwerk quelques années en arrière. Kometenmelodie 1 et Kometenmelodie 2 ne s’appréhendent qu’écoutés l’un après l’autre, le premier pouvant être vu comme la version de base du morceau, le second étant en quelque sorte le remix définitif et entraînant de ce dernier, comme pour signifier qu’une composition est une matière en perpétuelle évolution. La succession des deux illustre bien la transition entre le Kraftwerk vaporeux, encore vaguement cosmique et celui qui se fraie une voie dansante entre mélodies et rythmiques simples. Comme pour marquer le coup, Mitternacht est un pied de nez à la scène Kosmische, tranchant par son aridité et sa concision toute relative. Plutôt qu’à « tirer des plans sur la comète », Kraftwerk entendait assumer son statut d’étoile filante, en sortant de sa manche ses nappes placebo si la situation l’exigeait. En renouant avec l’expérimentation, Kraftwerk se travestissait en endossant ironiquement les habits hermétiques de la musique concrète. Il trichait un peu avec le manifeste de la volkmusik mais le public s’en accommodait. 

La pochette véhicule un idéal, une autoroute repensée, fluide, avec le soleil et la campagne environnante. Morgenspaziergang est un peu un clin d’œil à cette illustration. Il boucle la boucle. Avec sa flûte à bec et son piano, cette petite promenade est le dernier testament d’instruments acoustiques dans la musique du groupe. Depuis le titre d’ouverture, on a en quelque sorte effectué un voyage dans le temps en revenant aux débuts du groupe, avec une vision un peu remaniée certes. Mais tout est fait comme s’il fallait tirer un trait sur le passé. Autobahn représenterait l’année zéro de la carrière de Kraftwerk. Le reste ne serait que de l’archéologie. Même si je ne subodore que partiellement à cette analyse on ne peut que se soumettre devant l’originalité, le caractère pionnier d’une telle œuvre qui nostalgie aidant, reste un sommet d’inventivité electro-pop.

( http://www.destination-rock.com/albums/album-kraftwerkauto.html ) 

 

Autobahn is an iconic record made up of several essential elements : the graphic motorway symbol on the cover, the slamming of a car door and starting of an engine that precede the music, the rasping vocals and the whoosh that imitates the approach and passing of cars. It’s a 22-minute synthetic symphony to the possibilities of road travel that combines seemingly innocent enthusiasm with a note of deep caution.

Its melodic progress and the sheer pleasure taken in exploring the sonic possibilities of the newly available synthesizer make it as accessible to an eight-year-old as the most wizened critic. Although the lyrics of the title track hint briefly at the presence of nature in the sun’s glittering rays and the green edge of the motorway, it’s roundly addressed by the suite on the original b side of the record. Although less familiar, the four instrumentals represent a counterbalance to the harsh industrial daylight of Autobahn. They trace a journey that takes in night-time comets, an eerie midnight and ends with a morning walk serenaded by flutes and acoustic piano.

The motorway is an all-too-familiar presence in our lives, but listen to parts of the title track – for example, the passage that begins 10 minutes in – and it’s clear that Kraftwerk are holding up a mirror to the world to reveal its strangeness. Although the group have occasionally been chastised for failing to present a more critical perspective, Autobahn’s deliberate ambiguity is an essential aspect of art and has ensured its longevity 35 years after its original release.

Autobahn is the first of eight albums that Kraftwerk have chosen to re-master and re-release. Although a controversial decision in some quarters, its predecessors Kraftwerk 1 and 2 are lesser works that lack the thematic unity and musical distinction of the rest of the group’s oeuvre. As with the other reissues, much effort has clearly been devoted to the remastering and presentation of the work and the uniting of Emil Schult’s illustrations with the UK motorway symbol is particularly satisfying. Absolutely essential.

 

Colin Buttimer  / BBC Reviews

( http://www.bbc.co.uk/music/reviews/jzj9 )

 

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KRAFTWERK : "Autobahn", l'intégralité du morceau éponyme.

 

 

KRAFTWERK : "Mix" (40 tracks / 72 mns)

 

 

05/02/2013

Technical ecstasy

 

Du lundi 28 janvier…

Au jeudi 28 février…

Mois du VINYL et des comics !!!

 

BLACK SABBATH : « Technical ecstasy »

( LP – U.K /  1976 / Vertigo )

L’avant dernier album avec OZZY au micro…

Je ne vais quand même pas vous dire comme neuf vu que ce vinyl date (tout de même) de 1976, mais si quelque chose doit se rapprocher du comme neuf… on en est pas loin !?! Une ou deux petites traces de manip' sur la pochette, des petits chocs de 1 mm sur deux des coins, mais c'est vraiment du « trois fois rien » !   

Pochette = B+ / Vinyl = TB.

>>> 14 €uros. / disponible.

 

Black-Sabbath_Technical_01.jpg

Black-Sabbath_Technical_02.jpg

 

 

28/01/2013

Epicus Doomicus Metallicus

 

Du lundi 28 janvier…

Au jeudi 28 février…

 

Mois du VINYL et des comics !!!

 

CANDLEMASS : « Epicus Doomicus Metallicus »

( LP / 1986 / Suède )

 

La version LP de chez Black Dragon, 1986 !!!!!

Tout amateur de Doom sait ce qu’est cette rondelle et ce qu’elle représente pour le style !!!

La pochette présente quelques menues traces de frottement / stockage sur le noir ( but then, rien que de tout à fait normal pour un disque de 25 ans d'âge ! ) mais le vinyl, lui, est parfait !

>>> 40 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible.

 

Ailleurs = 38 (Suisse) ou 50 €uros (Grèce) sur discogs

De 45 à 68 €uros sur musicstack.com

 

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09/01/2013

Tequila

 

Tequila : «  Lâchés, les lions »

( LP / 1979 / France )

 

Un Hard Blues racé mais néanmoins bien rentre dedans, qui ne pourra que faire frémir de plaisir les amateurs de Hard Rock hexagonal des seventies… et autres fans de légendes façon GANAFOUL, STOCKS and friends… véritablement EXCELLENT !!!!

Hexagone - WEA / 11 titres – environ 40 mns.

Etat = le pochette (au vernis toujours bien brillant) présente quelques petites marques de manip’, mais relevant vraiment de l’anecdotique (surtout pour du 1979) et peut (donc) sans problème être estampillée « bon+ titrant sur le très bien »… quand à ce qui en est du vinyl lui-même, il n’a pas dû être joué plus de 5 ou 6 fois !?! Comme neuf !!!

>>> 10 €uros. / Vendu ! N'est plus disponible.   

 

TEQUILA-Recto.jpg

N.B : Le vinyl ne "marque" absolument pas la pochette, c'est un trompe-l'œil !

  

 

Philippe Ménard, arrivé de Bordeaux à fait partie des groupes CAROL, puis CAMBOUIS, sur la place Nantaise. Il croise Eric Breton, batteur amateur (qui termine ses études d'architecture) et surtout Claudine Lapart, dont sa passion est le Rock'n'roll, découvert dans les concerts.

Ils décident de former un power trio de Blues/Rock, dont la musique sera inspirée par Rory Gallagher et Johnny Winter. Le groupe TEQUILA vient de naître en cette année 1977.

La presse locale tresse des lauriers au guitariste gaucher, plutôt doué et met en avant la première musicienne Nantaise, Claudine, qui tient la basse. Les concerts  s'enchaînent, avec notamment des premières parties de Little Bob Story ou d'Higelin. Lors du festival de Carquefou le 20 septembre 1978, TEQUILA se produit devant plus de 10.000 personnes ; Le groupe croise Bobby Bruno, manager parisien, qui leur propose de les prendre sous sa coupe, mais préfère finalement signer un certain… TRUST ! Le trio ne baisse pas les bras pour autant, et enregistre courant 1979, l'album "Lachés, les lions" au studio de Frémonville. Ce LP reçoit de bonnes critique et leur permet de jouer un peu partout en France. ( http://www.rock6070.com )

 

>>> http://rockmadeinfrance.canalblog.com/archives/2008/06/28/9737035.html

 

 

Ailleurs = entre 7,90 et 18 €uros ( moyenne à 13 ) sur priceminister.

Entre 7 et 20 sur cdandlp.com

Entre 8,70 et 30 (!?!) sur discogs

Les prix fluctuent pas mal, mais une moyenne comprise entre 11 et 13 €uros s’impose tout de même (au final) et me semble tout à fait juste !?! ( Les exemplaires à 20, 24 ou 30 €uros étant, à mon sens, quelque peu « surcotés » ).

 

Ou alors 160 €uros (!?!?!?!!!???????!!!!!) Chez un certain Dany le Dog…

( http://www.danyledog.com/product.php?id_product=24 )

Qui ferait mieux de renommer sa boutique chez Dany le Dingue !

 

Remarquez… il vend l’autre album 180 €uros !?!?!????!???…

( http://www.danyledog.com/product.php?id_product=146 )

L’a peut-être pas calculé qu’on était passé à l’€uro le mec ?

Doit croire qu’on paye toujours en Francs !?!! Haha !

 

TEQUILA-Verso.jpg

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